28/06/2014


     
Oui à la vie !

L’injection létale pourrait bien devenir légale. C’est ce que laisse entendre le message délivré par l’acquittement du docteur Nicolas Bonnemaison.
 Comment laisser passer un tel aveu de non-assistance à personne en danger ? Comment ne pas entendre la soif de mourir vivants et aimés ? Oui, il s’agit bien de cela : c’est notre société qui est en état pauci-relationnel et non les personnes comme Vincent Lambert qui attendent au contraire un sursaut d’amour.
Je m’adresse aux médecins, aux soignants, à tous ceux qui font partie de cette chaîne solidaire qui nous unit les uns aux autres, surtout au terme de notre existence. Soyez des témoins de la vie, évaluez avec prudence les limites de l’acharnement thérapeutique et procédez à la mise en place de justes soins palliatifs. La question de la mort ne se résout pas par la mort, mais par la vie !
Qu’as-tu fait de ton frère ? Telle est la question que nous pourrions entendre à notre tour au jour dernier…
Osons la solidarité ! Osons l’espérance ! Osons la compassion, la vraie, celle qui dit je t’aime en disant oui à la vie.

+ Marc Aillet,  évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, le 26 juin 2014.

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LA VIE EST UN DON

Qu'est-donc cette idéologie qui cherche à amalgamer l'hydratation d'un frère souffrant à de l'acharnement ? Un trait de civilisation élémentaire n'est-il pas depuis toujours de prodiguer le verre d'eau à autrui, humecter ses lèvres, serait-il notre pire ennemi ? En quoi serait-il inconvenant de le faire à un proche en état « pauci-relationnel » ? Ce que l'on nomme « l'affaire Lambert » fait, hélas, dire de nombreuses aberrations. L'essentiel est d'être près de celui que l'on aime jusqu'au bout. Présence humble et aimante. Les mains vides en offrande d'une affection partagée. Le plus fragile serait-il devenu indigne d'être accompagné ? Le fait que les proches de Vincent se déchirent, le fait qu'une instance supérieure ne se suffise pas à en discerner et juger, tout cela doit rendre humble devant la complexité et la douleur. Ces limites humaines et institutionnelles attestent que la vie est toujours plus grande que ce que nous en disons. Elle est un don ! Ne vouloir ni acharnement, ni suicide assisté, consiste à choisir la voie étroite d'une fidélité palliative. Redisons-le avec la force de l'amour.

Mgr Bernard Pod­vin, porte-pa­role des évêques de France, le 26 juin 2014.

23/06/2014

                                     merci 46


"Un grand merci à tous pour cette année passée à vos côtés" !

Merci à tous les jeunes que j'ai accompagnés au catéchisme ou à l’aumônerie. 

Merci à tous les paroissiens pour leur témoignage et leur fidélité dans les différentes activités au sein de nos paroisses de la Trinité d'Oloron et de Saint Jacques du Piémont.

Merci à toutes celles et ceux qui se sont préparés à recevoir le sacrement de l'Eucharistie et de la Confirmation, pour leur engagement et la joie qu'ils ont partagée.

Merci au Père Daniel, au Père Jean-Marie et au Père Eustache pour leur exemple et pour m'avoir entouré de leurs prières et de leur affection tout au long de cette année.

Merci pour cette nouvelle expérience qui, comme chacune des précédentes, rend toujours plus forte cette affirmation du Christ : « Celui qui m'a vu a vu le Père» (Jn 14,9). Cette parole résume pour moi le mystère de l'incarnation, et me rappelle qu'Il nous précède toujours et qu'Il se donne dans notre histoire, dans notre expérience. Chaque nouvelle rencontre est pour moi une nouvelle occasion de découvrir qui Il est, et me rappelle que nous sommes des chercheurs de Dieu.

Merci au Seigneur de m'avoir conduit ici, et merci pour son pardon qui nous donne la joie de nous tourner vers Lui et les uns vers les autres.

Merci à Lui pour le trésor qu'il nous donne : l'Amour de son Église.

Maxime Corpechot.