21/12/2009

"Bonnes fêtes"...Quelles fêtes?

« Bonnes fêtes de fin d’année », c’est ainsi que la publicité sous toutes ses formes amalgame Noël et le nouvel an.
Je comprends que par souci d’économie les illuminations de nos cités réduisent ainsi deux fêtes en une seule.
Il faut toutefois noter qu’une belle étoile scintillante vient se poser sur telle ou telle église, rappelant celle des mages à Bethléem.
Certains me diront que deux réveillons, l’un pour terminer l’année, l’autre pour bien débuter la nouvelle, sont deux actions économiquement payantes surtout en temps de crise. Non seulement il faut redonner le moral aux consommateurs mais aussi rendre le sourire aux commerçants et aux statistiques qui ont besoin de relever leurs pourcentages!
Ce qui m’interroge davantage, c’est cette sorte d’excès de pudeur qui s’empare des journalistes et des commentateurs des chaînes télévisées qui nous souhaiteront, avec un air entendu, de "bonnes fêtes » mais jamais ou rarement un « bon Noël ». A croire que prononcer ce mot, une fois par an, leur arracherait la…langue ! Les mêmes, avec un air non moins entendu, citeront, quelque temps après, les réflexions alarmistes de Régis Debray, dénonçant la perte de culture religieuse des Français avec toutes les graves conséquences qui en découlent.
Le temps de saine irritation passé, ne faut-il pas plutôt remercier ces oublieux ? Au fond, ils ont peut- être raison de mettre Noël sous le boisseau de la marchandisation tapageuse car ils permettent, à ceux et celles qui le désirent, de prendre exactement le contre-pied et de retrouver le vrai sens de cette célébration qui est celui de la discrétion, de la fragilité et du partage de nos pauvretés.
Comment ne pas se souvenir que pour préparer le berceau de son Fils, Dieu n’a pas choisi la grande puissance de l’époque, l’Egypte, mais un ramassis de tribus disparates et sans avenir ? Comment a-t-il pu jeter son dévolu sur Moïse, rescapé d’un massacre, au lieu d’exaucer les désirs de divinisation d’un Pharaon ? Pourquoi s’est-il si souvent acharné à mettre sur le devant de la scène des anonymes impréparés, des femmes stériles, des exclus méprisés et à laisser son peuple aux mains des étrangers ? Pourquoi n’a-t-il pas appelé le fils de César plutôt que celui du charpentier de Nazareth pour « rassembler les enfants de Dieu dispersés » ?
Il faut croire que notre Dieu n’est pas celui que l’on croit. Pendant que les gens sérieux échangeaient les nouvelles du monde à l’étage du caravansérail, une vierge accouchait, au dessous, dans la partie réservée aux animaux. Et le salut du monde se joue dans une crèche obscure, comme il s’accomplira sur une croix infâme. Seuls, ceux qui attendaient autre chose de la vie, ceux qui cherchaient un sens, ceux qui étaient suffisamment pauvres dans leur cœur, ceux qui étaient en « avent », ceux-là ont pu le reconnaître.
Si les illuminations de la fête aveuglent tes yeux, si tu n’attends que gavage et tapage, tu n’entendras pas le petit enfant du dessous qui babille et ce sera bien dommage…
Alors, pour ce Noël, accorde- toi ce qui de nos jours est un luxe insensé : une pause de silence, un temps de recueillement dans la crèche de ton âme. Et pour toi lecteur,
« Bon, simple et vrai Noël ».

Ecrit par l'Abbé Jean Casanave, prêtre au service de la formation permanente diocésaine(Pyrénées Atlantiques), et publié avec son aimable autorisation. Cliquer sur le titre pour accéder à son blog.

18/12/2009

Nuit de Noël



"Il n’y avait pas de place pour eux
dans la salle des hôtes"

Nuit d’un accouchement risqué
D’une naissance à la marge.

A quoi pensait-il donc
Celui qui, avec foi, écrivait dans un psaume
"Pour toi les ténèbres ne sont pas ténèbres
La nuit devient lumière".

Pâle lueur, quelques bergers
Pâle lueur, leur présence
Après cette naissance seulement
Pâle lueur mais joie au ciel
Joie de Dieu, joie des pauvres
Joie de Marie et de Joseph
Nuit de Noël, tu nous invites à la présence
Tu nous ouvres à la joie simple
Joie des pauvres, joie de Dieu.

Ils marchaient dans la nuit
Mais ils marchaient quand même,
L’étoile les guidait, ces mages d’Orient.
Quand elle disparaît, ils cherchent du secours
Ils retrouvent la route, fidèles aux Ecritures
Et la rencontre a lieu ; leur attente aboutit.
Finie la nuit ! Il leur faut repartir
Et déjouer les pièges.

Nuit de l’Emmanuel : trente ans de vie cachée
Dans l’obscur atelier, auprès du charpentier.
L’ombre pour toi n’est pas ténèbre
Pour toi, l’oubli n’est pas obstacle.
Tu apprends là, l’humanité
Tu apprends là, la foi du peuple de l’Alliance.
Nuit de l’Emmanuel
Tu veux pour nous l’humilité
Tu nous apprends qui sont les hommes.

Nuit du Messie sur les chemins de Palestine
Nuit de silence et de prière
Tu nous mets à l’écart
Tu nous relies au Père
La nuit pour toi n’est pas ténèbre.

Nuit des hommes, des femmes,
De tant de malheureux,
Des lépreux et des sourds,
Des mal aimés, des étrangers,
Tu nous montres l’accueil
Tu nous apprends l’écoute,
Premiers pas pour marcher, se lever
Pour accueillir l’Amour du Père
Par toi la nuit devient lumière

Nuit sur les flots, tempête sur le lac
Toi, tu dors dans la barque
Pour toi, la nuit n’est pas ténèbre.
Quand tout bouge et chavire
Tu nous appelles à la confiance
La paix reprend ses droits
Et les craintes s’estompent.

Nuit de rencontre
Et de dialogue en vérité
,
Timide tentative de ce notable
Nicodème
"Il faut renaître d’en haut"
Tu élargis l’espace
Tu vas au plus profond
Tu dilates le cœur
Tu creuses l’intérieur
Tu es toi-même la lumière.

Nuit de la Cène, aussi,
Au plus fort des tensions,
La veille du procès
Tu livres le meilleur
Tu te fais serviteur
Tu nous donnes le pain
Tu nous donnes le vin
Les pensées de ton cœur
Ta foi en Dieu le Père.
Et le souci de tous les tiens.

Nuit de la croix
Ultime nuit
Que seul l’amour affronte.
Même là, tu promets
Le salut au brigand.
Dans un ultime élan
Tu t’en remets au Père
"Cet homme était vraiment le Fils de Dieu".

Fin de la nuit, matin de Pâques
Jour de Résurrection
Fin de journée, au soir couchant,
Tu retrouves les tiens repliés dans la peur
Aigris sur le chemin,
Pour toi la nuit n’est pas ténèbre
Et la nuit comme le jour illumine
Tu es toi-même la lumière.
Quand dans nos vies, gagne la nuit
Quand les ténèbres sont trop lourdes
Quand l’espoir est blessé
Quand le doute est plus fort
Quand l’élan s’affaiblit
Quand la violence rôde et l’injustice écrase
Et quand saigne la paix,
Toi, l’enfant de Noël, le fils du charpentier
Toi, l’Envoyé du Père,
Rends-moi plus attentif à ces pâles lueurs
Dans le brouillard du quotidien
A ces présences simples qui sont déjà soutien.
Réveille la prière, la confiance, la paix
Ravive en nous l’humilité
Refais nos énergies
Pour bâtir ton Royaume.
Que ta vie, tes paroles
Orientent mes pas, mes pensées, mes actions.
Pour renaître d’en haut
Risquer l’accueil, l’écoute
Reconnaître ta vie
Vivre de ton Esprit.

Fais-nous, fais-moi saisir
Comment, combien
Pour toi la nuit devient lumière
Fais-nous marcher à ta lumière.

André ETCHEVERRY
Richard HOLTERBACH
- Noël 2009 -

15/12/2009

Le temps de l'Espérance


Jésus a dit:
"Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie"….

Formidable invitation à mettre notre Espérance dans le Dieu Vivant, c'est-à-dire en Jésus!
Pourtant ne dit-on pas de nous, parfois:

"Il paraît que les chrétiens se sont endormis…
Ils auraient baissé les bras…
On les comprend !
Voici tellement longtemps qu’il est venu !
Ils ont égaré sa Parole…
Elle ne les stimule plus.
Ils sont fatigués.
Ils restent entre eux et discutent toujours de leurs identiques problèmes.
Ils ont peur de sortir.
Ils n’osent plus.
Ils ont perdu l’audace d’entreprendre chaque matin, encore une fois,
l’édification du monde humain en vue de quoi Dieu les a créés.
Ils ont égaré l’Espérance.
“ Sommes-nous encore bons, se demandent-ils anxieusement,
pour l’annonce de l’extraordinaire nouvelle
qui renverse les sombres structures anciennes
et trace les plans d’un monde renouvelé dans la fraternité ? ”
Ils ont égaré la joie.
On les comprend !
Les causes sont tellement nombreuses de leur abattement :
d’abord les habitudes de vivre et de croire,
puis le manque d’enthousiasme
provenant de l’inévitable usure quotidienne,
puis les échecs à chaque tournant,
puis l’ardeur d’aimer qui s’éteint,
et, par dessus tout, les événements du monde
et leurs cortèges d’horreurs, de paix ratées, d’économie en faillites,
de pauvreté en hausse et de misère qui s’installe.
Il est temps qu’ils entrent en Avent !
Il est temps qu’ils se mettent à Noël
afin de ne pas oublier la présence de Celui qui,
quelque part dans un endroit d’abandon,
est venu parmi eux afin de partager, sans la moindre retenue,
leur humaine condition, leur existence quotidienne,
leur mort, leurs angoisses,
leurs rêves, leur amour et ce désir d’infini en eux…
L’Avent, Noël, l’Épiphanie…
C’est le temps où Dieu vient lui-même
réveiller l’Espérance de ses enfants
en leur donnant son Fils pour frère.
C’est le temps où les chrétiens, ranimés par la présence du Christ né chez eux,
retrouvent la persévérance de vivre en hommes et en femmes dignes de ce nom…
l’obstination de transformer la terre en humanité digne de ce nom."

Chemins d’Avent, Ed. Signe, 97

13/12/2009

Chemin de Réflexions de Jacky Questel

Jacky Questel , Oloronaise, paroissienne de la Trinité d'Oloron, diaporamiste bien connue et appréciée, ambassadrice de la Paix, publie aux Editions Regards un recueil de textes retraçant
"le chemin d'une catholique écrit jour après jour, dans la foi, la confiance et la sérénité..."Elle nous a fait parvenir le bon de commande en précisant que pour les paroissiens de la Trinité le prix unitaire est de 10 euros, franco de port au lieu de 11 euros.
BON DE COMMANDE
Nom :
adresse :
Code postal :
Ville :
Pays :
désire recevoir ........ exemplaire(s) de ''Chemin de réflexions'' de Jacky Questel au prix unitaire de 11 euros* ( 10 euros pour les paroissiens de la Trinité d’ Oloron) franco de port. Chèque (encaissé au moment de l'envoi) au nom de REGARDS . FRANCE et ETRANGER. Commande règlement à : Association REGARDS, 9 rue Franc Nohain 58000 NEVERS.

11/12/2009

3ème dimanche de l'Avent


Maître, que nous faut-il faire? St Luc 3, 10-18
La période de l’Avent est avant tout une période de conversion. C’est pourquoi le prêtre porte l’étole de couleur violette.

C’est une période de préparation à la fête de Noël pendant laquelle nous sommes invités à recevoir Dieu dans nos vies en acceptant sa miséricorde et son pardon.
Dans l’évangile de ce 3ème dimanche de l'Avent, les gens qui vont trouver Jean Baptiste lui demandent :

«Que devons-nous faire?»

Il ne s’agit pas de savoir ce que les autres doivent faire pour que le Royaume de Dieu arrive, ce que le gouvernement doit faire, ce que l’Église doit faire?... Non.

Qu’est-ce que « nous » devons faire?
Il ne s'agit pas non plus de savoir ce que nous devons penser ou ce que nous devons croire.

« Que devons-nous faire? ». Tout le message de Jésus ira dans le même sens.

La question ultime, maintenant comme au jour du jugement, sera toujours: « Comment as-tu agi ? Comment as-tu traité ton prochain ? ».


Et Jean Baptiste répond qu’ils doivent:


  • s’entraider,

  • partager leur surplus avec ceux qui sont dans le besoin,

  • être honnêtes et justes,

  • qu’ils ne doivent pas utiliser leur position de force pour abuser des autres…

Rien de bien extraordinaire dans tout cela, mais une façon honnête et juste de vivre sa vie. Ils sont invités à produire des fruits de conversion.
Aux percepteurs d’impôts et aux policiers de l’armée d’occupation Jean-Baptiste ne demande pas de changer de métier, mais seulement de se comporter de manière nouvelle : respecter la justice, ne pas abuser de la force qu’on a entre les mains, s’en tenir au droit, aux lois, au civisme.
Et moi? Quels sont les péchés habituels de ma profession, de ma situation, de ma vie de tous les jours? […]
Pour séparer le bien du mal, Jean Baptiste utilise la très belle image du vanneur. Debout, un jour de grand vent, le fermier prend dans sa grande «pelle à vanner» un mélange de poussière, de balle, et de grain... et il lance le contenu dans l’air. Alors le grain plus lourd tombe à la verticale et la paille, plus légère, est balayée par le vent.
La célébration de la pénitence nous invite à séparer ce qui a de la valeur, ce qui a du poids, ce qui est bon dans nos vies, de ce qui n’en a pas, de conserver le grain de blé et de se débarrasser de la paille inutile.
Les repliements sur soi, les comportements négatifs risquent de rapetisser notre âme comme une peau de chagrin et d’assécher notre coeur, d’engendrer une perte de joie et de paix intérieure. Lorsque ces comportements ne sont pas corrigés, il y a en nous quelque chose qui ne tourne pas rond, qui nous empêche de nous épanouir pleinement. On s’habitue alors à vivre dans la monotonie et dans la médiocrité.
Être chrétien veut dire croire que le Règne de Dieu est possible, croire qu’il peut y avoir moins de violence dans nos foyers, moins d’abandon des enfants à eux-mêmes, moins de solitude chez les personnes âgées, moins de discordes entre voisins, moins de guerres, de famines, d’inégalités, d’injustices. Le Règne de Dieu est possible si chacun de nous, à l’invitation de Dieu, fait des efforts pour créer un monde meilleur.
Fêter Noël, c’est fêter l’arrivée de Dieu parmi nous, un Dieu qui nous invite à construire avec lui un monde nouveau.
Que faut-il faire pour nous convertir à la vision de Dieu?

Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., Canada.

10/12/2009

L'Avent: usages et coutumes



LA COURONNE

La couronne est un ancien symbole aux significations multiples. Nos ancêtres au nord de l'Europe, qui craignaient, comme les Romains, de voir le soleil disparaître pour toujours, habillaient leur logis au coeur de l'hiver de couronnes composées de feuillages verts. Les couronnes rondes évoquent ainsi le soleil et annoncent son retour. Le cercle rappelle que le temps des fêtes nous revient à chaque année, et c'est ainsi qu'il fut un très ancien symbole de la vie éternelle. Pour nous, chrétiens, il symbolise que Jésus va revenir, que l'Avent n'est donc pas seulement l'attente avant Noël, mais aussi bien l'attente du Retour du Christ. La coutume de la couronne de l'Avent est née il y a très longtemps en Allemagne (au 16ème siècle) pour préparer les chrétiens à la grande fête de Noël qui allait venir dans quatre semaines.

LES BOUGIES
Leur présence est le symbole de la lumière dans la foi chrétienne qui apporte l'espoir en la paix. Avant l'ère chrétienne, elles étaient déjà sources de lumière et de joie.
Plus discrètes que les torches, moins agressives que les feux, elles étaient aussi signe de consolation et de solennité.
Plus récemment, un pasteur luthérien allemand décida d'allumer chaque jour une bougie disposée sur une roue, pour marquer les 24 jours qui précèdent Noël. La roue fut remplacée par une couronne de sapin et les bougies réduites à 4. Elles marquaient ainsi les 4 dimanches qui précèdent Noël. Le plus souvent les bougies sont rouges pour évoquer le feu et la lumière. Sur les couronnes d'inspiration suédoise, les bougies sont blanches, couleur de fête et de pureté. En Autriche on les choisit violettes car cette couleur est symbole de pénitence. Elles sont donc quatre, allumées à tour de rôle. Elles sont expressives si nous savons les relier à la liturgie et à l'histoire du salut. Réparties symétriquement ou non, elles seront les éléments forts chargés de rappeler que la lumière de Noël approche.
  • La 1ère est symbole du pardon accordé à Adam et Eve : mortels, ils vivront donc en Dieu.
  • La 2ème est symbole de la foi des Patriarches, croyant au don de la Terre promise.
  • La 3ème est symbole de la joie de David, sa lignée ne mourra pas.
  • La 4ème est symbole de l'enseignement des prophètes, qui annoncent justice et paix.[...]
Pour lire tout l'article, cliquer sur le titre.

07/12/2009

Un Credo d'Avent


Je crois en Dieu qui est le Père de tous les hommes et qui leur a confié la terre.
Je crois en Jésus-Christ qui est venu pour nous encourager
et pour nous guérir, pour nous délivrer des puissances
et pour annoncer la paix de Dieu avec l’humanité. Il s’est livré pour le monde.
Il est au milieu de nous le Seigneur vivant.
Je crois en l’Esprit de Dieu, qui travaille en tout homme de bonne volonté.
Je crois en l’Eglise, donnée comme signe pour toutes les nations,
armée de la force de l’Esprit et envoyée pour servir les hommes.
Je crois que Dieu, à la fin, brisera la puissance du péché en nous et en tout être humain.
Je crois que l’homme vivra de la vie de Dieu pour toujours.
Je ne crois pas au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants.
Je ne veux croire qu’aux droits de l’homme, à la main ouverte, à la puissance des non-violents.
Je ne crois pas à la race ou à la richesse, aux privilèges, à l’ordre établi.
Je veux croire que tous les hommes sont des hommes
et que l’ordre de la force et de l’injustice est un désordre.
Je ne croirai pas que je n’ai pas à m’occuper de ce qui arrive loin d’ici.
Je veux croire que le monde entier est ma maison et que tous moissonnent ce que tous ont semé. Je ne croirai pas que je puisse là-bas combattre l’oppression si je tolère ici l’injustice.
Je veux croire que le droit est un, ici et là, et que je ne suis pas libre tant qu’un seul homme est esclave.
Je ne croirai pas que la guerre et la faim soient inévitables et la paix inaccessible.
Je veux croire à l’action modeste et à l’amour aux mains nues.
Je ne croirai pas que toute peine est vaine.
Je ne croirai pas que le rêve de l’homme restera un rêve et que la mort sera la fin.
Mais j’ose croire, toujours et malgré tout, à l’homme nouveau.
J’ose croire au rêve de Dieu lui-même : un ciel nouveau, une terre nouvelle où la justice habitera.
( Dom Helder Camara (1909-1999) ,archevêque de Recife au Brésil .)

06/12/2009

Annonces paroissiales-du 7/12 au 13/12




Lundi 7 décembre : Préparation de Noël rue d'Arboré à 20 h 30.
Mardi 8 : Fête de l'Immaculée Conception.
Mercredi 9 : Adoration eucharistique: Cathédrale Sainte Marie, 17 h 30.
Jeudi 10 : -Messe à 18 h 30 à Goès.
-Réunion du pilier « Eucharistie et prière » à 18h30, rue d’Arboré.


- Récollection des Prêtres Béarn Sud et Ouest,
Messe à 11h30 à la cathédrale
Vendredi 11 : Prière de Louange Cathédrale Sainte- Marie à 19 h 00
Tous les vendredis permanence des prêtres rue d'Arboré de 15 h 00 à 18 h 00.
Samedi 12 décembre
-Célébration des CEI rue d'Arboré à 10 h 00
-Ordination épiscopale de Mgr Jean Laffitte à St Pierre de Rome.
-Concert des Chorales« Paprika» et« Voyelles» Cathédrale Sainte Marie
à 21 h 00
Dimanche 13 décembre Pax Christi
Pax Christi-France est un mouvement d'Eglise en lien avec la Conférence des Evêques de France. Il cherche à sensibiliser les chrétiens à une pédagogie de la paix.
Quête Triennale Pax Christi.
Vendredi 18 décembre
« Nuit de la Miséricorde» Cathédrale Sainte Marie dans le cadre de « l'année sacerdotale » de 21 heures à 2 heures du matin

Avec le CCFD, vivons Noël autrement:
  • Quelle place fais-je dans ma vie, au moment de Noël, à ceux qui sont seuls, malades ou dans la misère?
  • Est-ce qu'un repas de Noël réussi passe nécessairement par une surabondance alimentaire?

Pax Christi France


A Noël, réchauffons nos coeurs.

La campagne « Vivre Noël autrement 2009 » nous provoque à bouger dans notre façon de vivre durant ces fêtes de Noël et de fin d’année. Au lieu de réchauffer la terre, réchauffons nos coeurs.
La fraternité à notre porte.
Bien entendu cet appel peut se vivre au plus près de chez soi.
Que d’initiatives peuvent être prises par nos familles ou avec ces associations soucieuses du vivre ensemble !
La fraternité au-delà des frontières.
La population de Palestine et particulièrement celle de la bande de Gaza vit dans une extrême pauvreté. Nous sommes appelés à briser les murs d’indifférence en attendant de voir tomber le mur de béton.
Il est donc proposé d’être à l’initiative pour “ organiser partout en France des temps d’échanges, d’information, de partage et de recueillement sur la situation en Palestine et en Israël, en particulier dans la bande de Gaza.
Il s’agit également, partout où ce sera possible, d’aller à la rencontre des responsables politiques et religieux, de les alerter et de solliciter leur engagement pour la justice, condition de la paix. ”

Jean Guellerin, f.c.Délégué national
Pour lire la suite, et accéder au site de Pax christi France, cliquer sur le titre.

Logo de la Paroisse


Comme vous l'avez probablement remarqué, la Paroisse La Trinité possède son logo; il a été choisi par les prêtres et les membres du pilier "communication" parmi plusieurs modèles dessinés et proposés par Pierre Pragnères, à notre demande. Nous le remercions amicalement.