29/10/2009

Fête de la Toussaint...un peu d'Histoire...

1er novembre 2009

Prochainement les chrétiens célébrent la fête de la Toussaint le 1er novembre et la commémoration des défunts le 2 novembre

Aux origines

La fête de la Toussaint ne tire pas son origine des textes bibliques, comme le font la plupart des grandes fêtes liturgiques comme Noël, Pâques, la Pentecôte.Elle a été instituée par l'Église pour répondre à différentes situations. Après les persécutions, on a d'abord fait une fête de tous les martyrs qui s'est étendue plus tard à tous les saints. Elle était fêtée dans la continuité de Pâques. Puis au Moyen-Âge, pour combattre la fête païenne des morts (fête du "Samhain", Samain ou Samhuin signifie en irlandais "affaiblissement" ou "fin de l'été"), on a placé à la date du 1er novembre la fête de tous les saints. L’occident a essayé de reconstituer cette fête païenne avec Halloween, aujourd’hui en perte de vitesse.

De Pâques au 1er novembre

L'Église a demandé à Charlemagne d'instituer une fête de tous les saints le 1er novembre, substituant ainsi les saints aux esprits des morts. En 835 sur l'ordre de Louis le Pieux, fils de Charlemagne, la fête de la Toussaint, qui existait déjà à Rome, fut instituée en France.

Distinguer Toussaint et commémoration des défunts

Pour que la Toussaint, le 1er novembre, garde son caractère propre et qu'elle ne soit pas une journée des morts, Odilon, abbé de Cluny, vers l'an 1000, impose à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette journée n'est pas appelée journée de prière pour les défunts, mais "commémoraison" des défunts.

La fête de la Toussaint est une belle expression de la foi en la communion des saints. Elle révèle l'appel à la sainteté, adressé à tous les baptisés, afin de 'Vivre la vision bienheureuse de Dieu dans sa vie éternelle. Cette fête nous donne de célébrer la gloire de tous les saints du ciel.

(document publié sur le site du diocèse d'Arras)

23/10/2009

Rentrée paroissiale en images

Célébration eucharistique




Partage-Convivialité




Bilan-Débat-Perspectives






Le mot de la fin...









Rentrée paroissiale 2009-2010


Le dimanche 11 octobre 2009, les paroissiens de la Trinité d’Oloron se sont réunis au relais de Ste Marie pour une journée de rentrée paroissiale organisée et animée par les forces vives de la paroisse. Plusieurs temps forts en ont ponctué le déroulement :
-A 10h30, à la cathédrale Ste-Marie, messe concélébrée par les Abbés Daniel Décha, nouveau curé des paroisses la Trinité et St Jacques du Piémont, Robert Guilharretze , et Albert Lahaille. Cérémonie vivante et sympathique grâce à la participation d’enfants de la catéchèse, accompagnés de leurs familles. Dans son homélie, après un hommage rendu à ses prédécesseurs, Francis Hipplythe et José Bourau, et à ses deux prêtres auxiliaires, Robert et Albert, l’abbé Daniel Décha a présenté les grandes lignes de son projet pastoral. L’abbé Jean- Marie Barennes, nouveau prêtre coopérateur, -retenu à cette heure–là pour une messe à Gurmençon-, sera très étroitement associé à son évolution et à sa mise en œuvre, ainsi que l’équipe des prêtres, le Conseil pastoral paroissial (CPP) et le Conseil paroissial pour les affaires économiques (CPAE).
Après le pot de l’amitié offert par la paroisse rue d’Arborée et un pique-nique sorti du sac - moment privilégié de convivialité, de partage et d’échanges-, le dernier temps fort de la journée a pu débuter vers 14h.
Au nom du Conseil pastoral paroissial, Pascal Lordey a remercié les participants à cet après-midi de travail et abordé le premier point de l’ordre du jour :
I- Activités 2008-2009 de la Maison Trinité :
1- Le Conseil pastoral paroissial (CPP)
* Présentation et activités (support papier distribué aux participants).
*Rappel- « Le Conseil Pastoral Paroissial (CPP) est à l'écoute de la vie oloronaise et se doit d'analyser les différents événements qui s'y déroulent afin de définir les orientations à prendre, de proposer des actions pour animer et organiser la vie paroissiale.» Il manifeste que tous les baptisés, prêtres et laïcs, ont la responsabilité de veiller à ce que la communauté chrétienne soit signe de Jésus-Christ pour les hommes d’aujourd’hui.
Il est composé des 4 prêtres (dont Mr. Le Curé en tant que président) et de membres laïcs « appelés », représentant les différents relais de la Trinité, ainsi que des mouvements ou des associations d’Eglise. Selon un règlement intérieur, chaque membre est nommé pour 3 ans renouvelables une fois. A la différence du CPAE, le CPP n'est pas une obligation canonique. Toutefois, il semble indispensable à la vitalité voire la survie d’une communauté.
Le CPP s'est réuni 5 fois au cours de l'année écoulée. (Activité détaillée sur document.)
2- Grandir dans la Foi : bilan de la Maison Trinité.(2008-2009)
II-Compte rendu d’activité par les responsables des différents groupes de travail. (Support video)- Perspectives pour 2010.
- COMMUNICATION : Patrick Picharles
Objectif général : mieux communiquer au sein de la paroisse.
-Objectif opérationnel privilégié l’année passée : réalisation de panneaux d’information à mettre en place dans les églises pour informer de ce qui existe, de la manière d’entrer en contact si on est intéressé par une activité ou un mouvement ou pour tout simplement demander un renseignement.
Montant de la dépense 1200 euros environ. Le CPAE a donné son accord de principe. Difficultés d’installation liées à la législation s’appliquant aux monuments historiques. Une réunion est prévue à la Mairie d’Oloron pour essayer de trouver une solution.
*Discussion- observations- suggestions :
-Communication insuffisante avec le secrétariat et avec le relais Notre-Dame.
- Il faut continuer à développer le secteur informatique- courrier électronique, blog, site, (moyen de communication privilégié des jeunes).
- les réunions des piliers devraient être annoncées en précisant qu’elles sont «ouvertes à tous».
- Le journal Bonne nouvelle devrait être davantage utilisé (mais tout le monde ne le reçoit pas)
- Une permanence téléphonique pourrait être organisée une fois par semaine pour répondre aux questions (sans solliciter les secrétaires bénévoles habituelles qui font un excellent travail mais ne peuvent augmenter sans fin leur charge de travail)
- Il faudrait relancer l’idée d’une permanence assurée à tour de rôle par les prêtres rue d’Arboré.
-FORMATION : Odile Vintras ( remplace Jacqueline Delon excusée)
Le groupe de travail se réduit à deux personnes depuis le départ de l’abbé Francis, ce qui est nettement insuffisant et limite les possibilités d’action. Projets en cours de réalisation. Rappel de toutes les possibilités offertes au niveau diocésain.
-EUCHARISTIE ET PRIERE : Dominique Boursier
La facette « prière » a été privilégiée cette année. Par la lecture d’un texte d’un père dominicain, Dominique rappelle le rôle capital de la prière.
Le groupe s’est peu réuni, une communication entre les groupes de prière existants est souhaitée afin d’éviter une certaine « incompréhension ».
Le contact avec les équipes liturgiques ne s’est pas avéré fructueux ; ces équipes font du bon travail et semblent avoir mal perçu le projet de collaboration avec le groupe Eucharistie et Prière.
Précision : il ne s’agit en aucun cas de remettre en cause ce qui fonctionne bien ; il faut travailler essentiellement sur des points défectueux ou manquants.
*Prière et liturgie en Béarnais : Robert Laborde
Un groupe de prière en béarnais existe depuis quelques mois sur la paroisse ( prière sur le modèle de la prière des moines de Montserrat) ; il regroupe en moyenne 8 personnes.
Deux messes célébrées en Béarnais par José Bourau ont rassemblé beaucoup de monde à Noël et à Pâques. Le groupe souhaite continuer.
L’abbé Daniel Décha invité par un participant à se positionner sur le sujet indique, en se référant à un document du pape J-Paul II, que la culture est un moyen de transmettre la Foi et aussi les traditions humaines. Il « favorisera tout ce qui est culturel mais s’opposera catégoriquement à tout ce qui est politique ». Il s’appuiera sur les abbés Pierre Lahon et Pierre Moulia, béarnisants convaincus et compétents.
-IMPLICATION DES PAROISSIENS : Jean-Louis Coquard
Le groupe réunit 8 personnes ; il a sélectionné un objectif pour l’année avec finalisation et validation pour le Carême 2010 : élaboration et rédaction d’une Charte du veilleur ; le paroissien-« veilleur » assurera le lien entre les divers lieux de vie (quartier, travail etc.) et la paroisse et vice-versa.
J- Louis Coquard rappelle qu’il est important de se concentrer sur quelque chose de précis et de le faire à fond.
- ORGANISATION DE MANIFESTATIONS : Jean- Claude Matilla
Le groupe a été plus sollicité que d’habitude cette année; aux manifestations annuelles traditionnelles se sont ajoutées des manifestations exceptionnelles telles que l’arrivée et le départ de José Bourau, départ de Francis Hippolythe; accueil et installation des abbés Daniel Décha et Jean-Marie Barennes. Le groupe fonctionne bien, il est aisé de le constater…Merci !
* Pause café et gâteaux.
III-Accompagnement des jeunes: Pascal Lordey (remplace M.Jo Saumon excusée)
Thème de réflexion proposé : un projet pour les jeunes et par les jeunes.
Constat : il est difficile d’impliquer les jeunes et de les fidéliser. Que faire ?
Observations- interrogations- suggestions - en vrac :
Pistes à explorer : les rassemblements de jeunes (genre JMJ.) Le prochain rassemblement a lieu à Madrid ; ne pourrait-on pas envisager, l’accueil sur la paroisse, quelques jours avant, de jeunes venus de loin ?
Info: un rassemblement de lycéens – Brives 2009 – est en cours de préparation sur le plan régional.
Hospitalité basco-béarnaise : comment mobiliser les jeunes dans ce domaine ?
Constat : forte mobilisation des jeunes Basques, mobilisation quasi inexistante des jeunes Béarnais.
Ebauche d’explication fournie par l’abbé Daniel : les jeunes Basques sont mobilisés très tôt, essentiellement dans l’enseignement catholique où les emplois du temps pour les libérer sont plus facilement aménagés que dans l’enseignement public.
Il faudrait impliquer davantage les animateurs d’aumônerie et les catéchistes.
Catéchèse enfance handicapée - problème évoqué par Odile Vintras catéchiste pour l’enfance handicapée : rien n’est fait à Oloron alors que les établissements de type ADAPEI n’acceptent plus la catéchèse dans leurs murs.
Proposition : essayer de mobiliser les parents pour qu’ils interpellent le Conseil d’administration. Ce n’est pas facile car les parents peuvent préférer se taire afin d’éviter d’éventuelles représailles.
Odile insiste pour qu’une solution soit proposée aux parents demandeurs dans tous les cas car « c’est notre devoir de chrétiens ».
CONCLUSION
Les prêtres présents- Abbés Daniel, Jean- Marie, Robert et Albert sont invités à conclure.
Tous expriment leur satisfaction : « journée très positive », « vie paroissiale réelle », « après-midi formidable de partage » etc. Les abbés Daniel Décha et Jean- Marie Barennes affirment avec conviction et détermination qu’ils seront « parties prenantes » du projet de la Maison Trinité. Tous les bénévoles au service de la paroisse (nettoyage, secrétariat, liturgie, mouvements, catéchèse etc) sont très sincèrement remerciés.

Prière à la Vierge.

18/10/2009

Choisir le risque

Evangile lu dans les églises le dimanche 18 octobre: Mc 10, 35-45

Choisir le risque
Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : "Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande." Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondent : « Accorde-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit :«Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ?» Ils lui disaient : "Nous le pouvons." Il répond : « La coupe que je vais boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. » Les dix autres avaient entendu, et ils s’indignaient contre Jacques et Jean. Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Le commentaire de Sœur Véronique Thièbaut, religieuse de l’assomption

Vous vous reconnaissez dans l’Evangile ? Il dresse le tableau de nos réflexes : nous aimons assurer nos arrières, trouver la place d’honneur… Si nous regardons honnêtement notre vie, nous trouverons mille traces de cette tendance à obtenir ou à garder le pouvoir : sur les autres, sur les événements, sur notre carrière, sur notre tempérament… Mais nous oublions parfois que nous n’échappons pas à la condition humaine et comme le groupe des « dix autres », nous nous indignons devant ce qui révèle les limites de nos frères. Certes, il suffit de regarder le Journal de 20 heures pour trouver des raisons de murmurer contre ceux qui prennent le pouvoir sur leurs semblables ! Mais les deux attitudes – la recherche du pouvoir ou l’indignation – sont, pour Jésus, une perte de temps. Sa réaction est surprenante : il ne s’attarde même pas à donner une « leçon de morale ». Il ne sermonne personne et ne crie au scandale ni pour la demande initiale, ni pour la réaction des autres disciples : elles révèlent, au fond, la même étroitesse de coeur. Par une autre question, il déplace le raisonnement des disciples et les conduit à un acte de foi. En quelque sorte, il leur demande : « Etes-vous prêts à marcher avec moi jusqu’au bout, sans autre assurance que ce partage de ma destinée ? » Il décrit ensuite le chemin du Fils : la coupe évoque une certaine souffrance mais le baptême porte la symbolique de la mort renversée, de la vie victorieuse. Nous, qui sommes tour à tour, Jacques et Jean ou les dix autres, ne nous scandalisons pas des demandes « déplacées » que nous adressons parfois à Dieu. Elles sont inévitables. Mais n’oublions pas de poursuivre le chemin. Nous avons à nous «replacer» encore, ou plutôt à laisser le Christ nous placer devant son unique demande : « Es-tu prêt à me suivre ?" Prenons donc du temps pour écouter cette demande… et pour y répondre !


Publié dans la revue Pélerin le 12/10/2009


17/10/2009

Jeanne Jugan, fondatrice des Petites Soeurs des pauvres

Article publié dans La Croix du 9 octobre
Les héritières de Jeanne Jugan au chevet de la grande vieillesse

Cliquer sur le titre pour lire la suite

15/10/2009

La vie est inestimable!


Action Catholique Ouvrière

La vie est inestimable !
Travailleur-pion qu’on déplace sans qu’il en comprenne la finalité.
Travailleur-objet qu’on fourre dans un placard, lui niant toute utilité.
Travailleur-outil qu’on jette après l’avoir brisé.
Travailleur-esclave qu’on frappe dans sa dignité.
Travailleur dont le salaire est considéré comme une entrave à la compétitivité.
Travailleur dont l’aspiration à bâtir des projets s’oppose à l’exigence de la flexibilité.
Travailleur dont le besoin de donner sens à son métier s’affronte à la loi de la rentabilité.
Quand le profit devient seul moteur de la marche du monde,
Que devient l’Homme ? Quel sens a sa vie ?

Peur de ne pas atteindre les objectifs, peur des agressions verbales,
peur des insinuations qui culpabilisent, peur d’être déplacé une fois de plus.
Corps qui lâche lorsque le travail prend toute la vie et qu’il zappe la famille, les amis, les loisirs.
Certains se demandent ce que vaut la vie et vont jusqu’à y renoncer.
Quand les dévoreurs d’humanité ont les mains libres,
Que devient l’Homme ? Quel sens a sa vie ?

Homme-individu perdu dans un monde globalisé,
Homme noyé dans un flot d’informations,
Tu veux pouvoir dire ta souffrance, ta mal-vie,
Ce n’est pas d’une cellule psychologique, d’un pansement, dont tu as besoin,
Tu veux être écouté vraiment, tu veux compter pour quelqu’un.
Il faut renverser les valeurs, il faut bousculer les priorités.
De tous temps, des hommes ont lutté contre l’exploitation exercée par d’autres hommes
et des systèmes avides d’argent et de pouvoir.
Nous sommes capables de résister, de faire place à l’humain,
d’agir collectivement avec les organisations syndicales, politiques, associatives,
y compris à l’échelle du monde.
Dans les actions collectives, nous ressentons de la fraternité, et ça nous fait chaud au coeur.
Si ton collègue souffre au boulot, ne vas-tu pas l’écouter ?
Si ton voisin s’enfonce dans la pauvreté, ne vas-tu pas lui tendre la main ?
Si le syndicat appelle à se rassembler, ne vas-tu pas te solidariser ?
Quand la justice sociale et le respect de la dignité progressent,
Quand l’homme grandit,
la Vie prend le dessus.

Pour l’ACO, la vie est un trésor indispensable dans le projet de Dieu.
Il veut que chaque être humain soit aimé, respecté dans sa dignité et dans ses droits.
Nous croyons que Jésus-Christ, par sa vie et ses actions, sa croix et sa résurrection,
vient s’opposer aux plans qui déshumanisent. Il nous pousse à agir, à aller vers les autres,
à croire dans les capacités de chacun et dans la force du collectif, à redonner à l’homme sa vraie valeur.
Nous voulons être associés à tout ce qui concerne notre travail, notre cadre de vie et l’évolution du monde.
Au nom de notre dignité, nous voulons exercer nos responsabilités,
poser des actes citoyens, participer à la création.
Quand la fraternité guide les hommes,
quand le travail est source de dignité,
la vie reprend goût.
Oui, la VIE est inestimable !


L’Action Catholique Ouvrière
réunie en Conseil national le 10 octobre 2009

12/10/2009

Crise du lait : pour une économie et une agriculture au service de l’homme.

Monseigneur Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, a publié le 6 octobre 2009, un communiqué de presse intitulé : "Crise du lait : pour une économie et une agriculture au service de l’homme".


La situation des producteurs laitiers n’est pas moins tragique, dans les Pyrénées-Atlantiques, que dans bien d’autres régions de France ou d’Europe.

L’effondrement des prix du lait est en effet tel que la plupart d’entre eux ne sont plus en mesure de couvrir leurs coûts de production, et beaucoup pourraient bien succomber sous le poids de la dette qui les accable.

A court terme, l’industrie agro-alimentaire et la grande distribution entendent tirer parti de la baisse des prix du lait pour accroître leurs marges et leurs profits, mais à moyen ou à long terme, cette politique implique la disparition d’un grand nombre d’éleveurs et d’exploitants agricoles, au détriment du tissu rural et de la collectivité tout entière.

Les grèves et la radicalisation des producteurs de lait sont, pour l’heure, l’expression d’un profond désarroi, un véritable « cri de désespoir » auquel l’Etat et les instances européennes ne peuvent pas ne pas répondre.

Il n’est donc pas acceptable qu’au nom d’un libéralisme sans frein, l’Europe des technocrates de Bruxelles prétende imposer à l’ensemble de ses pays membres, des orientations qui, sous prétexte de performances économiques, créent des inégalités supplémentaires au détriment d’un grand nombre d’exploitants agricoles.

L’économie est faite pour l’homme et non l’homme pour l’économie. Voilà pourquoi l’Eglise défend le droit, pour tout homme, de vivre des fruits de son travail, de percevoir un « juste salaire » ou d’être rémunéré en fonction d’un « juste prix », susceptible de lui permettre de vivre dignement avec tous les siens ; « l’activité économique ne peut résoudre tous les problèmes sociaux par la simple extension de la logique marchande », et le marché « ne doit pas devenir le lieu de la domination du fort sur le faible » (Benoît XVI, Caritas in veritate, § 36).

C’est dans cet esprit que je soutiens, et que j’appelle les chrétiens du diocèse à soutenir, auprès des pouvoirs publics, les revendications des producteurs de lait en faveur d’une nouvelle réglementation européenne et d’une juste régulation du marché.

Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, le 6 octobre 2009.

09/10/2009

L'Abbé Daniel Décha, nouveau curé de la Trinité et de St Jacques du Piémont. L'abbé Jean-Marie Barennes, nouveau prêtre coopérateur.







Le Dimanche 27 septembre 2009 à 16 heures en la Cathédrale Sainte Marie, Monsieur l’Abbé Daniel Decha*, nouveau curé « donné » aux communautés paroissiales de la Trinité d’Oloron et de St Jacques du Piémont a été accueilli par les deux paroisses et nommé officiellement par Monseigneur Aillet, Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron. L’abbé Jean-Marie Barennes*, nouveau prêtre coopérateur, a, lui aussi, été accueilli ce jour-là. Paroissiens, élus locaux, parents et amis ont participé nombreux à la célébration eucharistique au cours de laquelle les fonctions pastorales ont été remises au nouveau curé par Monseigneur l’Evêque.A l’issue de la cérémonie, le verre de l’amitié a réuni de nombreuses personnes à la Maison paroissiale de la rue d’Arboré.
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*L'abbé Décha, 54 ans, Bayonnais, ordonné prêtre en 1982; chiffonnier d'Emmaüs pendant un an, puis aumônier dans les lycées catholiques de Bayonne et à l'hôpital de Bayonne.
*L'abbé Barennes, 45 ans, né à Anglet, ordonné prêtre en 1991; coopérant au Gabon pendant deux ans, prêtre à Bayonne, Biarritz et Paris jusqu'en 1997, puis aumônier au lycée de Bayonne.

05/10/2009

Rentrée paroissiale



INVITATION


Dimanche 11 octobre 2009, rentrée paroissiale à partir de 10h30 à la cathédrale Ste Marie et à la rue d'Arboré.

Au programme:
-10h 30 célébration à la cathédrale Ste Marie
-11h 30 Apéritif pour tous, à la salle paroissiale (offert par la paroisse) .
-à partir de 12h30 Repas en commun sorti du sac.
-14h 00 Après-midi de réflexion et de travail
---Résumé de l'activité du conseil pastoral
---Diaporama bilan maison de la trinité (piliers)
---Piste de réflexion: un projet pour les jeunes et par les jeunes.
---Diaporama de l'année écoulée.
Café, jeux, musique et chansons pour les autres.
Nous comptons sur votre présence pour un grand moment de partage.

Pilier communication.

02/10/2009

Départ des Abbés Francis Hippolythe et José Bourau













Le dimanche 30 août, en la cathédrale Ste Marie d'Oloron, les paroisiens de la Trinité d'Oloron et de St Jacques du Piémont se sont rassemblés nombreux pour assister à la dernière célébration à Oloron des Abbés Francis Hippolythe et José Bourau. Ayant accepté les nouvelles missions proposées par Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, ils poursuivront leur ministère ailleurs. Après 9 années riches, intenses et très fraternelles passées à Oloron, l'Abbé Francis Hippolythe devient prêtre coopérateur à la paroisse Ste Marie de Pau. L'Abbé José Bourau, après un passage éclair mais fécond, assurera les fonctions d' aumônier national de l'ACO à mi-temps et, pour le deuxième mi-temps, de délégué diocésain à l'apostolat des laïcs pour l'ensemble du diocèse et à l'ACO pour le Béarn.
Nous leur exprimons à nouveau toute notre reconnaissance pour le travail accompli, notre sympathie et notre amitié et leur souhaitons de continuer à construire dans leurs secteurs respectifs, comme le soulignait l'Abbé Hippolythe, "une communauté de vivants où le monde est présent" .