21/12/2009

"Bonnes fêtes"...Quelles fêtes?

« Bonnes fêtes de fin d’année », c’est ainsi que la publicité sous toutes ses formes amalgame Noël et le nouvel an.
Je comprends que par souci d’économie les illuminations de nos cités réduisent ainsi deux fêtes en une seule.
Il faut toutefois noter qu’une belle étoile scintillante vient se poser sur telle ou telle église, rappelant celle des mages à Bethléem.
Certains me diront que deux réveillons, l’un pour terminer l’année, l’autre pour bien débuter la nouvelle, sont deux actions économiquement payantes surtout en temps de crise. Non seulement il faut redonner le moral aux consommateurs mais aussi rendre le sourire aux commerçants et aux statistiques qui ont besoin de relever leurs pourcentages!
Ce qui m’interroge davantage, c’est cette sorte d’excès de pudeur qui s’empare des journalistes et des commentateurs des chaînes télévisées qui nous souhaiteront, avec un air entendu, de "bonnes fêtes » mais jamais ou rarement un « bon Noël ». A croire que prononcer ce mot, une fois par an, leur arracherait la…langue ! Les mêmes, avec un air non moins entendu, citeront, quelque temps après, les réflexions alarmistes de Régis Debray, dénonçant la perte de culture religieuse des Français avec toutes les graves conséquences qui en découlent.
Le temps de saine irritation passé, ne faut-il pas plutôt remercier ces oublieux ? Au fond, ils ont peut- être raison de mettre Noël sous le boisseau de la marchandisation tapageuse car ils permettent, à ceux et celles qui le désirent, de prendre exactement le contre-pied et de retrouver le vrai sens de cette célébration qui est celui de la discrétion, de la fragilité et du partage de nos pauvretés.
Comment ne pas se souvenir que pour préparer le berceau de son Fils, Dieu n’a pas choisi la grande puissance de l’époque, l’Egypte, mais un ramassis de tribus disparates et sans avenir ? Comment a-t-il pu jeter son dévolu sur Moïse, rescapé d’un massacre, au lieu d’exaucer les désirs de divinisation d’un Pharaon ? Pourquoi s’est-il si souvent acharné à mettre sur le devant de la scène des anonymes impréparés, des femmes stériles, des exclus méprisés et à laisser son peuple aux mains des étrangers ? Pourquoi n’a-t-il pas appelé le fils de César plutôt que celui du charpentier de Nazareth pour « rassembler les enfants de Dieu dispersés » ?
Il faut croire que notre Dieu n’est pas celui que l’on croit. Pendant que les gens sérieux échangeaient les nouvelles du monde à l’étage du caravansérail, une vierge accouchait, au dessous, dans la partie réservée aux animaux. Et le salut du monde se joue dans une crèche obscure, comme il s’accomplira sur une croix infâme. Seuls, ceux qui attendaient autre chose de la vie, ceux qui cherchaient un sens, ceux qui étaient suffisamment pauvres dans leur cœur, ceux qui étaient en « avent », ceux-là ont pu le reconnaître.
Si les illuminations de la fête aveuglent tes yeux, si tu n’attends que gavage et tapage, tu n’entendras pas le petit enfant du dessous qui babille et ce sera bien dommage…
Alors, pour ce Noël, accorde- toi ce qui de nos jours est un luxe insensé : une pause de silence, un temps de recueillement dans la crèche de ton âme. Et pour toi lecteur,
« Bon, simple et vrai Noël ».

Ecrit par l'Abbé Jean Casanave, prêtre au service de la formation permanente diocésaine(Pyrénées Atlantiques), et publié avec son aimable autorisation. Cliquer sur le titre pour accéder à son blog.

18/12/2009

Nuit de Noël



"Il n’y avait pas de place pour eux
dans la salle des hôtes"

Nuit d’un accouchement risqué
D’une naissance à la marge.

A quoi pensait-il donc
Celui qui, avec foi, écrivait dans un psaume
"Pour toi les ténèbres ne sont pas ténèbres
La nuit devient lumière".

Pâle lueur, quelques bergers
Pâle lueur, leur présence
Après cette naissance seulement
Pâle lueur mais joie au ciel
Joie de Dieu, joie des pauvres
Joie de Marie et de Joseph
Nuit de Noël, tu nous invites à la présence
Tu nous ouvres à la joie simple
Joie des pauvres, joie de Dieu.

Ils marchaient dans la nuit
Mais ils marchaient quand même,
L’étoile les guidait, ces mages d’Orient.
Quand elle disparaît, ils cherchent du secours
Ils retrouvent la route, fidèles aux Ecritures
Et la rencontre a lieu ; leur attente aboutit.
Finie la nuit ! Il leur faut repartir
Et déjouer les pièges.

Nuit de l’Emmanuel : trente ans de vie cachée
Dans l’obscur atelier, auprès du charpentier.
L’ombre pour toi n’est pas ténèbre
Pour toi, l’oubli n’est pas obstacle.
Tu apprends là, l’humanité
Tu apprends là, la foi du peuple de l’Alliance.
Nuit de l’Emmanuel
Tu veux pour nous l’humilité
Tu nous apprends qui sont les hommes.

Nuit du Messie sur les chemins de Palestine
Nuit de silence et de prière
Tu nous mets à l’écart
Tu nous relies au Père
La nuit pour toi n’est pas ténèbre.

Nuit des hommes, des femmes,
De tant de malheureux,
Des lépreux et des sourds,
Des mal aimés, des étrangers,
Tu nous montres l’accueil
Tu nous apprends l’écoute,
Premiers pas pour marcher, se lever
Pour accueillir l’Amour du Père
Par toi la nuit devient lumière

Nuit sur les flots, tempête sur le lac
Toi, tu dors dans la barque
Pour toi, la nuit n’est pas ténèbre.
Quand tout bouge et chavire
Tu nous appelles à la confiance
La paix reprend ses droits
Et les craintes s’estompent.

Nuit de rencontre
Et de dialogue en vérité
,
Timide tentative de ce notable
Nicodème
"Il faut renaître d’en haut"
Tu élargis l’espace
Tu vas au plus profond
Tu dilates le cœur
Tu creuses l’intérieur
Tu es toi-même la lumière.

Nuit de la Cène, aussi,
Au plus fort des tensions,
La veille du procès
Tu livres le meilleur
Tu te fais serviteur
Tu nous donnes le pain
Tu nous donnes le vin
Les pensées de ton cœur
Ta foi en Dieu le Père.
Et le souci de tous les tiens.

Nuit de la croix
Ultime nuit
Que seul l’amour affronte.
Même là, tu promets
Le salut au brigand.
Dans un ultime élan
Tu t’en remets au Père
"Cet homme était vraiment le Fils de Dieu".

Fin de la nuit, matin de Pâques
Jour de Résurrection
Fin de journée, au soir couchant,
Tu retrouves les tiens repliés dans la peur
Aigris sur le chemin,
Pour toi la nuit n’est pas ténèbre
Et la nuit comme le jour illumine
Tu es toi-même la lumière.
Quand dans nos vies, gagne la nuit
Quand les ténèbres sont trop lourdes
Quand l’espoir est blessé
Quand le doute est plus fort
Quand l’élan s’affaiblit
Quand la violence rôde et l’injustice écrase
Et quand saigne la paix,
Toi, l’enfant de Noël, le fils du charpentier
Toi, l’Envoyé du Père,
Rends-moi plus attentif à ces pâles lueurs
Dans le brouillard du quotidien
A ces présences simples qui sont déjà soutien.
Réveille la prière, la confiance, la paix
Ravive en nous l’humilité
Refais nos énergies
Pour bâtir ton Royaume.
Que ta vie, tes paroles
Orientent mes pas, mes pensées, mes actions.
Pour renaître d’en haut
Risquer l’accueil, l’écoute
Reconnaître ta vie
Vivre de ton Esprit.

Fais-nous, fais-moi saisir
Comment, combien
Pour toi la nuit devient lumière
Fais-nous marcher à ta lumière.

André ETCHEVERRY
Richard HOLTERBACH
- Noël 2009 -

15/12/2009

Le temps de l'Espérance


Jésus a dit:
"Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie"….

Formidable invitation à mettre notre Espérance dans le Dieu Vivant, c'est-à-dire en Jésus!
Pourtant ne dit-on pas de nous, parfois:

"Il paraît que les chrétiens se sont endormis…
Ils auraient baissé les bras…
On les comprend !
Voici tellement longtemps qu’il est venu !
Ils ont égaré sa Parole…
Elle ne les stimule plus.
Ils sont fatigués.
Ils restent entre eux et discutent toujours de leurs identiques problèmes.
Ils ont peur de sortir.
Ils n’osent plus.
Ils ont perdu l’audace d’entreprendre chaque matin, encore une fois,
l’édification du monde humain en vue de quoi Dieu les a créés.
Ils ont égaré l’Espérance.
“ Sommes-nous encore bons, se demandent-ils anxieusement,
pour l’annonce de l’extraordinaire nouvelle
qui renverse les sombres structures anciennes
et trace les plans d’un monde renouvelé dans la fraternité ? ”
Ils ont égaré la joie.
On les comprend !
Les causes sont tellement nombreuses de leur abattement :
d’abord les habitudes de vivre et de croire,
puis le manque d’enthousiasme
provenant de l’inévitable usure quotidienne,
puis les échecs à chaque tournant,
puis l’ardeur d’aimer qui s’éteint,
et, par dessus tout, les événements du monde
et leurs cortèges d’horreurs, de paix ratées, d’économie en faillites,
de pauvreté en hausse et de misère qui s’installe.
Il est temps qu’ils entrent en Avent !
Il est temps qu’ils se mettent à Noël
afin de ne pas oublier la présence de Celui qui,
quelque part dans un endroit d’abandon,
est venu parmi eux afin de partager, sans la moindre retenue,
leur humaine condition, leur existence quotidienne,
leur mort, leurs angoisses,
leurs rêves, leur amour et ce désir d’infini en eux…
L’Avent, Noël, l’Épiphanie…
C’est le temps où Dieu vient lui-même
réveiller l’Espérance de ses enfants
en leur donnant son Fils pour frère.
C’est le temps où les chrétiens, ranimés par la présence du Christ né chez eux,
retrouvent la persévérance de vivre en hommes et en femmes dignes de ce nom…
l’obstination de transformer la terre en humanité digne de ce nom."

Chemins d’Avent, Ed. Signe, 97

13/12/2009

Chemin de Réflexions de Jacky Questel

Jacky Questel , Oloronaise, paroissienne de la Trinité d'Oloron, diaporamiste bien connue et appréciée, ambassadrice de la Paix, publie aux Editions Regards un recueil de textes retraçant
"le chemin d'une catholique écrit jour après jour, dans la foi, la confiance et la sérénité..."Elle nous a fait parvenir le bon de commande en précisant que pour les paroissiens de la Trinité le prix unitaire est de 10 euros, franco de port au lieu de 11 euros.
BON DE COMMANDE
Nom :
adresse :
Code postal :
Ville :
Pays :
désire recevoir ........ exemplaire(s) de ''Chemin de réflexions'' de Jacky Questel au prix unitaire de 11 euros* ( 10 euros pour les paroissiens de la Trinité d’ Oloron) franco de port. Chèque (encaissé au moment de l'envoi) au nom de REGARDS . FRANCE et ETRANGER. Commande règlement à : Association REGARDS, 9 rue Franc Nohain 58000 NEVERS.

11/12/2009

3ème dimanche de l'Avent


Maître, que nous faut-il faire? St Luc 3, 10-18
La période de l’Avent est avant tout une période de conversion. C’est pourquoi le prêtre porte l’étole de couleur violette.

C’est une période de préparation à la fête de Noël pendant laquelle nous sommes invités à recevoir Dieu dans nos vies en acceptant sa miséricorde et son pardon.
Dans l’évangile de ce 3ème dimanche de l'Avent, les gens qui vont trouver Jean Baptiste lui demandent :

«Que devons-nous faire?»

Il ne s’agit pas de savoir ce que les autres doivent faire pour que le Royaume de Dieu arrive, ce que le gouvernement doit faire, ce que l’Église doit faire?... Non.

Qu’est-ce que « nous » devons faire?
Il ne s'agit pas non plus de savoir ce que nous devons penser ou ce que nous devons croire.

« Que devons-nous faire? ». Tout le message de Jésus ira dans le même sens.

La question ultime, maintenant comme au jour du jugement, sera toujours: « Comment as-tu agi ? Comment as-tu traité ton prochain ? ».


Et Jean Baptiste répond qu’ils doivent:


  • s’entraider,

  • partager leur surplus avec ceux qui sont dans le besoin,

  • être honnêtes et justes,

  • qu’ils ne doivent pas utiliser leur position de force pour abuser des autres…

Rien de bien extraordinaire dans tout cela, mais une façon honnête et juste de vivre sa vie. Ils sont invités à produire des fruits de conversion.
Aux percepteurs d’impôts et aux policiers de l’armée d’occupation Jean-Baptiste ne demande pas de changer de métier, mais seulement de se comporter de manière nouvelle : respecter la justice, ne pas abuser de la force qu’on a entre les mains, s’en tenir au droit, aux lois, au civisme.
Et moi? Quels sont les péchés habituels de ma profession, de ma situation, de ma vie de tous les jours? […]
Pour séparer le bien du mal, Jean Baptiste utilise la très belle image du vanneur. Debout, un jour de grand vent, le fermier prend dans sa grande «pelle à vanner» un mélange de poussière, de balle, et de grain... et il lance le contenu dans l’air. Alors le grain plus lourd tombe à la verticale et la paille, plus légère, est balayée par le vent.
La célébration de la pénitence nous invite à séparer ce qui a de la valeur, ce qui a du poids, ce qui est bon dans nos vies, de ce qui n’en a pas, de conserver le grain de blé et de se débarrasser de la paille inutile.
Les repliements sur soi, les comportements négatifs risquent de rapetisser notre âme comme une peau de chagrin et d’assécher notre coeur, d’engendrer une perte de joie et de paix intérieure. Lorsque ces comportements ne sont pas corrigés, il y a en nous quelque chose qui ne tourne pas rond, qui nous empêche de nous épanouir pleinement. On s’habitue alors à vivre dans la monotonie et dans la médiocrité.
Être chrétien veut dire croire que le Règne de Dieu est possible, croire qu’il peut y avoir moins de violence dans nos foyers, moins d’abandon des enfants à eux-mêmes, moins de solitude chez les personnes âgées, moins de discordes entre voisins, moins de guerres, de famines, d’inégalités, d’injustices. Le Règne de Dieu est possible si chacun de nous, à l’invitation de Dieu, fait des efforts pour créer un monde meilleur.
Fêter Noël, c’est fêter l’arrivée de Dieu parmi nous, un Dieu qui nous invite à construire avec lui un monde nouveau.
Que faut-il faire pour nous convertir à la vision de Dieu?

Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., Canada.

10/12/2009

L'Avent: usages et coutumes



LA COURONNE

La couronne est un ancien symbole aux significations multiples. Nos ancêtres au nord de l'Europe, qui craignaient, comme les Romains, de voir le soleil disparaître pour toujours, habillaient leur logis au coeur de l'hiver de couronnes composées de feuillages verts. Les couronnes rondes évoquent ainsi le soleil et annoncent son retour. Le cercle rappelle que le temps des fêtes nous revient à chaque année, et c'est ainsi qu'il fut un très ancien symbole de la vie éternelle. Pour nous, chrétiens, il symbolise que Jésus va revenir, que l'Avent n'est donc pas seulement l'attente avant Noël, mais aussi bien l'attente du Retour du Christ. La coutume de la couronne de l'Avent est née il y a très longtemps en Allemagne (au 16ème siècle) pour préparer les chrétiens à la grande fête de Noël qui allait venir dans quatre semaines.

LES BOUGIES
Leur présence est le symbole de la lumière dans la foi chrétienne qui apporte l'espoir en la paix. Avant l'ère chrétienne, elles étaient déjà sources de lumière et de joie.
Plus discrètes que les torches, moins agressives que les feux, elles étaient aussi signe de consolation et de solennité.
Plus récemment, un pasteur luthérien allemand décida d'allumer chaque jour une bougie disposée sur une roue, pour marquer les 24 jours qui précèdent Noël. La roue fut remplacée par une couronne de sapin et les bougies réduites à 4. Elles marquaient ainsi les 4 dimanches qui précèdent Noël. Le plus souvent les bougies sont rouges pour évoquer le feu et la lumière. Sur les couronnes d'inspiration suédoise, les bougies sont blanches, couleur de fête et de pureté. En Autriche on les choisit violettes car cette couleur est symbole de pénitence. Elles sont donc quatre, allumées à tour de rôle. Elles sont expressives si nous savons les relier à la liturgie et à l'histoire du salut. Réparties symétriquement ou non, elles seront les éléments forts chargés de rappeler que la lumière de Noël approche.
  • La 1ère est symbole du pardon accordé à Adam et Eve : mortels, ils vivront donc en Dieu.
  • La 2ème est symbole de la foi des Patriarches, croyant au don de la Terre promise.
  • La 3ème est symbole de la joie de David, sa lignée ne mourra pas.
  • La 4ème est symbole de l'enseignement des prophètes, qui annoncent justice et paix.[...]
Pour lire tout l'article, cliquer sur le titre.

07/12/2009

Un Credo d'Avent


Je crois en Dieu qui est le Père de tous les hommes et qui leur a confié la terre.
Je crois en Jésus-Christ qui est venu pour nous encourager
et pour nous guérir, pour nous délivrer des puissances
et pour annoncer la paix de Dieu avec l’humanité. Il s’est livré pour le monde.
Il est au milieu de nous le Seigneur vivant.
Je crois en l’Esprit de Dieu, qui travaille en tout homme de bonne volonté.
Je crois en l’Eglise, donnée comme signe pour toutes les nations,
armée de la force de l’Esprit et envoyée pour servir les hommes.
Je crois que Dieu, à la fin, brisera la puissance du péché en nous et en tout être humain.
Je crois que l’homme vivra de la vie de Dieu pour toujours.
Je ne crois pas au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants.
Je ne veux croire qu’aux droits de l’homme, à la main ouverte, à la puissance des non-violents.
Je ne crois pas à la race ou à la richesse, aux privilèges, à l’ordre établi.
Je veux croire que tous les hommes sont des hommes
et que l’ordre de la force et de l’injustice est un désordre.
Je ne croirai pas que je n’ai pas à m’occuper de ce qui arrive loin d’ici.
Je veux croire que le monde entier est ma maison et que tous moissonnent ce que tous ont semé. Je ne croirai pas que je puisse là-bas combattre l’oppression si je tolère ici l’injustice.
Je veux croire que le droit est un, ici et là, et que je ne suis pas libre tant qu’un seul homme est esclave.
Je ne croirai pas que la guerre et la faim soient inévitables et la paix inaccessible.
Je veux croire à l’action modeste et à l’amour aux mains nues.
Je ne croirai pas que toute peine est vaine.
Je ne croirai pas que le rêve de l’homme restera un rêve et que la mort sera la fin.
Mais j’ose croire, toujours et malgré tout, à l’homme nouveau.
J’ose croire au rêve de Dieu lui-même : un ciel nouveau, une terre nouvelle où la justice habitera.
( Dom Helder Camara (1909-1999) ,archevêque de Recife au Brésil .)

06/12/2009

Annonces paroissiales-du 7/12 au 13/12




Lundi 7 décembre : Préparation de Noël rue d'Arboré à 20 h 30.
Mardi 8 : Fête de l'Immaculée Conception.
Mercredi 9 : Adoration eucharistique: Cathédrale Sainte Marie, 17 h 30.
Jeudi 10 : -Messe à 18 h 30 à Goès.
-Réunion du pilier « Eucharistie et prière » à 18h30, rue d’Arboré.


- Récollection des Prêtres Béarn Sud et Ouest,
Messe à 11h30 à la cathédrale
Vendredi 11 : Prière de Louange Cathédrale Sainte- Marie à 19 h 00
Tous les vendredis permanence des prêtres rue d'Arboré de 15 h 00 à 18 h 00.
Samedi 12 décembre
-Célébration des CEI rue d'Arboré à 10 h 00
-Ordination épiscopale de Mgr Jean Laffitte à St Pierre de Rome.
-Concert des Chorales« Paprika» et« Voyelles» Cathédrale Sainte Marie
à 21 h 00
Dimanche 13 décembre Pax Christi
Pax Christi-France est un mouvement d'Eglise en lien avec la Conférence des Evêques de France. Il cherche à sensibiliser les chrétiens à une pédagogie de la paix.
Quête Triennale Pax Christi.
Vendredi 18 décembre
« Nuit de la Miséricorde» Cathédrale Sainte Marie dans le cadre de « l'année sacerdotale » de 21 heures à 2 heures du matin

Avec le CCFD, vivons Noël autrement:
  • Quelle place fais-je dans ma vie, au moment de Noël, à ceux qui sont seuls, malades ou dans la misère?
  • Est-ce qu'un repas de Noël réussi passe nécessairement par une surabondance alimentaire?

Pax Christi France


A Noël, réchauffons nos coeurs.

La campagne « Vivre Noël autrement 2009 » nous provoque à bouger dans notre façon de vivre durant ces fêtes de Noël et de fin d’année. Au lieu de réchauffer la terre, réchauffons nos coeurs.
La fraternité à notre porte.
Bien entendu cet appel peut se vivre au plus près de chez soi.
Que d’initiatives peuvent être prises par nos familles ou avec ces associations soucieuses du vivre ensemble !
La fraternité au-delà des frontières.
La population de Palestine et particulièrement celle de la bande de Gaza vit dans une extrême pauvreté. Nous sommes appelés à briser les murs d’indifférence en attendant de voir tomber le mur de béton.
Il est donc proposé d’être à l’initiative pour “ organiser partout en France des temps d’échanges, d’information, de partage et de recueillement sur la situation en Palestine et en Israël, en particulier dans la bande de Gaza.
Il s’agit également, partout où ce sera possible, d’aller à la rencontre des responsables politiques et religieux, de les alerter et de solliciter leur engagement pour la justice, condition de la paix. ”

Jean Guellerin, f.c.Délégué national
Pour lire la suite, et accéder au site de Pax christi France, cliquer sur le titre.

Logo de la Paroisse


Comme vous l'avez probablement remarqué, la Paroisse La Trinité possède son logo; il a été choisi par les prêtres et les membres du pilier "communication" parmi plusieurs modèles dessinés et proposés par Pierre Pragnères, à notre demande. Nous le remercions amicalement.

30/11/2009

Prière pour le temps de l'Avent

Il y a des paroles qui annoncent une heureuse nouvelle,
et chantent la musique de sa présence
car elles répandent sur la terre humaine
la bienveillance et le pardon.


Il y a des gestes qui annoncent l'heureuse nouvelle
et montrent sa lumière et sa présence
car ils construisent la terre humaine
sur la justice et la paix.

Il y a des actes qui annoncent l'heureuse nouvelle
et montrent sa lumière et sa présence
car ils fondent la terre humaine
sur le droit et la tendresse.

Il y a des temps où les chrétiens se rassemblent
pour annoncer l'heureuse nouvelle
en célébrant Dieu
définitivement lié à la terre humaine.

L'Avent ?
Je me lève afin que la Bonne Nouvelle
transite par mes paroles et par mes actes.

28/11/2009

1er dimanche de l'AVENT


Allume une lumière!

Voici les derniers mois de l'année.
Voici les nuits les plus longues
et les jours les plus tristes.
La télé et les journaux nous déversent
leur flot quotidien de violence.
A désespérer !

Allume la première bougie de l'Avent, mon frère !
Qu'elle dise d'abord ton espérance :
Dieu ne dort pas, ton salut et le salut du monde
tu l'attends d'abord de lui.

Allume une lumière, mon frère !
un temps de silence et de prière,
une lecture quotidienne de la Bible,
une visite à ce malade,
un temps d'écoute pour ce voisin,
un geste nouveau de partage,
une parole bonne et positive,
une réponse à tel appel...

Avec ceux de ta famille,
tes enfants surtout qui te regardent
allume gravement, joyeusement,
la première bougie de l'Avent.

Auteur: JMarie Bedez

26/11/2009

Allô, Seigneur...


TELEPHONE MOBILE

Ils nous agacent bien un peu, ces téléphonistes de la rue,
dans le monde et pourtant hors du monde ,
l’oreille collée au portable, parlant, riant, pleurant et gesticulant,
Ailleurs, tellement ailleurs....
Merveilleux outil pourtant qui permet de dire :

« Je t’aime » « j’arrive », « Ne sois pas inquiet » « Pardon »...
Pourtant, Seigneur, n’est- ce pas Toi qui as inventé le « portable »?
Toi qui as offert un téléphone mobile à chacun des baptisés,
qui t’es connecté à eux par les antennes de la prière ?
Toi qui recharges leurs batteries, par la grâce des sacrements ?
Toi qu’on peut appeler n’importe quand et de n’importe où,
pour te dire « Je t’aime » « Conseille moi » « Aide moi »
« Que Ton nom soit sanctifié », « Que ta volonté soit faite »?
Toi qui nous appelles, pour peu qu’on ait gardé la veille,
et qui nous signales le pauvre qu’on ne voit pas,
le cri qu’on n’entend pas, le mal qu’on ne veut pas voir ?
Seigneur, si je pouvais sentir ta présence aussi chaude et réelle,
que celle qui me parle à des milliers de kilomètres.
Si je savais t’appeler et t’écouter aussi simplement
que je passe un coup de fil...
Si à mon réveil, j’avais la simplicité de lever les yeux au ciel,
pour te dire « Allô, Seigneur, la journée sera belle,
Tu peux m’appeler quand Tu veux ! »
Si, au milieu de la journée, je savais décrocher,
pour répondre, comme le font les autres,
à un appel que j’attends,
et m’évader un instant, ailleurs, tellement ailleurs,
pour parler, rire et prier avant de retourner à ce monde !
C’est vrai que je t’entendrais tellement mieux,
si j’éliminais tous les parasites de mon incrédulité.
Il suffirait que je te dise :
« Seigneur, j’ai tout mon temps,
Parle, ton serviteur écoute... »
( Auteur:Jean Gauci; photo libre de droits)

22/11/2009

Le Christ Roi de L'univers

JÉSUS, TU ES ROI !

Sur terre, la seule couronne
qui fut posée sur ta tête,
était pleine d'épines,
elle n'avait pas l'éclat
de ta grandeur, ni de ta gloire...
Tu l'as dit Toi-même,
ta Royauté n'est pas de ce monde
et c'est au travers de tes plaies
que nous entrevoyons
la Lumière de ton Royaume...
Oui, tu règnes dans la gloire
où tu es depuis toujours.
C'est là que tu prépares une place,
une place de roi à chacun de nous
puisque par le Baptême
en ton Sang rédempteur
tu nous fais Prêtres, Prophètes et Rois...
Nous avons du mal à saisir cette réalité
mais nous attendons dans l'espérance
ta Venue glorieuse que tu nous as annoncée...
Nous avons bien hâte
qu'enfin, tu sois le seul Roi sur notre terre
car c'est alors, seulement,
que tous les peuples
et toutes les nations seront en paix,
uniquement préoccupés de te servir...
(D'après EPHATA)

20/11/2009

Prière brésilienne

Dieu seul peut donner la Foi ... mais tu peux donner ton témoignage.
Dieu seul peut donner l’Espérance... mais tu peux rendre confiance à tes frères.
Dieu seul peut donner l’Amour ... mais tu peux apprendre à l’autre à aimer.
Dieu seul peut donner la paix ... mais tu peux semer l’union.
Dieu seul peut donner la force ... mais tu peux soutenir un découragé.
Dieu seul est le Chemin ... mais tu peux l’indiquer aux autres.
Dieu seul est la Lumière ... mais tu peux la faire briller aux yeux de tous.
Dieu seul est la Vie .... mais tu peux rendre aux autres leur désir de vivre.
Dieu seul peut faire ce qui paraît impossible ... mais tu pourras faire le possible.
Dieu seul se suffit à Lui-même ... mais Il préfère compter sur toi.

18/11/2009

Prière des internautes

Maintenant, que l’écran est déjà allumé et que le clavier attend seulement le toucher diligent de mes doigts, je m’adresse à Toi, Seigneur, dans la certitude que je vais aussi te rencontrer sur ces chemins anonymes d’Internet qui traversent le monde, chemins créés par le besoin de l’homme de communiquer avec les autres, dans l’heureux propos de nier les distances.
Apprends-nous, Seigneur, à user de ce moyen avec profit et mesure et aide-nous à éviter les périls de notre voyage :
-que nous ne nous laissions pas étourdir par la surabondance des informations,
-que les apparences trompeuses et vides ne nous leurrent pas,
- que nous sachions nous éloigner de toute sorte d’esclavage indigne, de l’aveuglement de la pensée univoque, et du chemin sans visage de la déshumanisation.
Et enfin, quand l’écran sera de nouveau éteint et que nous aurons la vaine impression d’avoir appris quelque chose, rappelle-nous que savoir et connaissance sont bien plus que cette information fragmentaire qui a passé fugacement devant nos yeux, et que le monde sera toujours plus vaste que ce qu’il nous a semblé comprendre, car il atteint le plus profond de chaque homme pour se perdre après dans l’horizon immense de ton cœur de Père.
Amen.
Juan V. Fernández de la Gala. ( Catholique.org)

15/11/2009

Paroles...

Je ne suis pas un homme de lettres ou de sciences.
J'essaie simplement d'être un homme de prière.
C'est la prière qui a sauvé ma vie.
Sans la prière, j'aurais perdu la raison.
Si je n'ai pas perdu la paix de l'âme malgré toutes les épreuves,
c'est que cette paix vient de la prière.
On peut vivre quelques jours sans manger, mais non sans prier.
La prière est la clé du matin et le verrou du soir.
La prière, c'est une alliance sacrée entre Dieu et les hommes." GANDHI

14/11/2009

33ème dimanche ordinaire B


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 13,24-32.

Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « En ces temps-là, après une terrible détresse, le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat.Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l'homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, de l'extrémité de la terre à l'extrémité du ciel.
Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l'été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l'homme est proche, à votre porte.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant au jour et à l'heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.

Quelques éléments de réflexion...
Dans le texte de S. Marc il y a d’abord les mauvaises nouvelles: «Les terribles détresses, le soleil qui s’obscurcit, la lune qui perd son éclat...» Et Marc s’y connaissait en mauvaises nouvelles. La persécution de Néron a failli faire disparaître l’Église naissante : le premier pape, Pierre, a été crucifié la tête en bas, Paul a eu la tête tranchée, les chrétiens de Rome ont été brûlés vifs dans les jardins du Vatican qui faisait alors partie du domaine impérial de l’empereur Néron. En l’an 70, Israël est détruit, le temple rasé, les Juifs survivants dispersés à travers le monde.
Il n’y a rien de nouveau dans tout cela. Ce sont les malheurs et les souffrances de tous les jours, les malheurs et les souffrances de tous les temps : guerres, tremblements de terre, feux de forêts, famines, violences, désastres naturels, épidémies, chômage, pédophilie, prostitution, foyers séparés, scandales de toutes sortes, maladies qui tôt ou tard deviennent terminales. […]
Dans toute période de l’histoire, comme dans toute famille, dans toute vie, il y a une saison d’automne, suivie de la froidure, et du gel hivernal. Chacun de nous peut faire une liste des moments difficiles, des malheurs qui frappent nos familles! Mais ce n’est pas la fin de l’histoire, nous dit Jésus […]
Pendant la période d’incertitude dans laquelle nous vivons, il faut savoir découvrir les signes positifs, les germes d’espérance : l’aspiration à la paix et à la fraternité universelle, la recherche de la justice sociale et de la solidarité, la coopération internationale, la reconnaissance des droits humains, la parité entre les femmes et les hommes, le désir de la diffusion de la vérité etc
.
St. Pierre a prononcé l’une des plus belles phrases du Nouveau Testament lorsqu’il a demandé aux chrétiens de son temps :
«Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous, à tous ceux qui vous le demanderont. Mais que ce soit avec douceur et respect.» (1 Pierre 3, 15) ...
...Le texte d’aujourd’hui est une invitation non à la peur mais à l’espérance.

( Extraits du commentaire du Père Yvon-Michel Allard, SVD Canada )


12/11/2009

Prière de Mère Teresa: "Je t'aime tel que tu es..."



Jésus, par l’intermédiaire de Mère Teresa, nous dit combien il nous aime et nous accompagne

"Voici que je me tiens à la porte et que je frappe."
C’est vrai ! Je me tiens à la porte de ton coeur, jour et nuit. Même quand tu ne m’écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être Moi, c’est Moi qui suis là. J’attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d’invitation, qui me permettra d’entrer chez toi. Je veux que tu saches que chaque fois que tu m’inviteras, je vais réellement venir. Je serai toujours là, sans faute. Silencieux et invisible, je viens, mais avec l’infini pouvoir de mon amour. Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l’amour que j’ai pour toi ; un amour au-delà de toute compréhension, un amour où chaque battement du coeur est celui que j’ai reçu du Père même.
"Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés".
-Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever, de t’unir à moi, dans toutes mes blessures. Je vais t’apporter ma lumière.
-Je viens écarter les ténèbres et les doutes de ton coeur.
-Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même et de porter tous tes fardeaux.
- Je viens avec ma grâce pour toucher ton coeur et transformer ta vie.
- Je viens avec ma paix, qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme. Je connais tout de toi. Même les cheveux de ta tête, je les ai tous comptés. Rien de ta vie n’est sans importance à mes yeux. Je connais chacun de tes problèmes, de tes besoins, des tes soucis. Oui, je connais tous tes péchés, mais je te le redis une fois encore :
Je t’aime, non pas pour ce que tu as fait, non pas pour ce que tu n’as pas fait. Je t’aime pour toi même, pour la beauté et la dignité que mon Père t’a données en te créant à son image et à sa ressemblance. C’est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée, une beauté que tu as souvent ternie par le péché, mais je t’aime tel que tu es.

09/11/2009

"Vivre autrement": Déclaration des évêques de France


A l'approche de Noël, une lettre des évêques de France pour un « vivre autrement ».

Le Noël des vitrines est de plus en plus précoce. Le Noël des pauvres se fait souvent attendre. Réunis à Lourdes en *Assemblée Plénière, les évêques de France adressent un vibrant appel aux communautés chrétiennes, à l'approche de Noël. Les pauvretés sont multiples. Certaines ont l'âge de l'humanité. D'autres sont générées par la société moderne. Les évêques ont pris le temps d'analyser ces « nouvelles pauvretés ». Leur message est social et spirituel. Ils encouragent et remercient ceux qui n'ont pas attendu la gravité de la situation pour agir. Ils invitent les croyants à ressourcer leur action dans le Christ. De nombreuses administrations publiques le disent : les catholiques sont nombreux à répondre « présents ». Cette dimension solidaire de l'Eglise catholique n'est surtout pas, pour elle, un motif d'orgueil. Mais il serait légitime qu'elle soit davantage répercutée dans l'opinion. L'image d'une Eglise « vieille dame empêtrée dans ses discours internes » est injuste.Les évêques viennent encore d'en témoigner à Lourdes. Les communautés chrétiennes, conscientes de leurs grandes limites, sont vivantes, ferventes et généreuses. En ces jours anniversaires de la chute du Mur de Berlin, et à l'approche du sommet de Copenhague, n'est-il pas urgent de proposer un « Noël autrement » pour un « vivre autrement » ?
Lourdes, le 8 novembre 2009
Père Bernard Podvin, Porte-parole de la* Conférence des Evêques de France.
*Organe d'expression de la Conférence des évêques de France.
*Ensemble des évêques de France.

Déclaration des évêques de France

La charité du Christ nous presse(2 Corinthiens 5, 14)
L'apôtre Pierre, avant de baptiser le centurion Corneille, lui présente d'un mot Jésus de Nazareth : « Il passait en faisant le bien » (Actes des Apôtres 10, 38). Le premier, Jésus est le Bon Samaritain qui « s'est montré le prochain de l'homme tombé aux mains des brigands » (cf. Luc 10, 36).
Tout commence par la charité
Disciples du Christ, nous sommes davantage pressés par sa charité, en ce temps de crise économique et sociale.
Les pauvretés d'aujourd'hui sont peut-être moins nouvelles que radicales par suite de la détérioration fréquente du tissu familial, l'insuffisance des logements, l'augmentation du chômage, la dégradation du prix de vente des produits agricoles. Dureté des conditions de travail, solitudes, addictions, fragilités psychiques, relationnelles ou culturelles accentuent chez beaucoup le sentiment d'exclusion.
Communautés chrétiennes, c'est à vous que nous adressons cette lettre. Nous connaissons les multiples générosités qui sont les vôtres. Nous savons la compétence et la créativité des associations caritatives que vous ne cessez de soutenir, surtout en cette période où les aides publiques diminuent. A l'approche de Noël, nous vous lançons un appel afin de vous encourager à ressourcer tout effort de solidarité dans le mystère du Fils de Dieu, né de Marie, qui « s'est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté » (2 Corinthiens 8, 9).
Non seulement, « le Verbe s'est fait chair » (Jean 1, 14), mais dans l'Eucharistie, il est le « Pain rompu pour la vie du monde ». Quand nous nous rassemblons, chaque dimanche, pour célébrer le Repas du Seigneur, nous sommes appelés, comme le dit l'apôtre Paul, à "discerner son Corps" (1 Corinthiens 11,29), c'est-à-dire sa présence dans l'Eucharistie et sa présence dans tous ses membres, surtout les plus souffrants, ceux qui ont faim, ceux dont la dignité est menacée.
Toute communauté chrétienne vise à exercer dans la mesure des dons de l'Esprit le ministère de la prière (liturgie), le ministère de la Parole (catéchèse) et le ministère du service des pauvres (diaconie). Les diacres sont les témoins sacramentels de Jésus lavant les pieds de ses Apôtres. Mais tous nous sommes appelés à mettre cette « diaconie » au cœur de notre action : « Car c'est un exemple que je vous ai donné... » (Jean 13, 15)
Soyons attentifs à ceux qui, parmi nous, ne peuvent plus se joindre au rassemblement dominical parce qu'ils sont malades ou malheureux. Et pourquoi ne pas préparer ou prolonger la célébration eucharistique par un «ministère de la visite» auprès des isolés ou des voisins dont la pauvreté muette a besoin d'un geste fraternel ? Nous aurons alors la surprise, bien souvent, d'être nous-mêmes renouvelés dans notre joie de croire.
Nous lançons cet appel pour Noël. Mais c'est une porte ouverte sur l'avenir. C'est pourquoi nous le confions spécialement aux pasteurs, aux équipes pastorales, aux conseils pastoraux et aux organismes de solidarité, afin qu'ils le fassent leur et proposent des initiatives concrètes et adaptées, veillant à ce que « Noël autrement » soit à l'origine d'un « vivre autrement ».
Que l'Esprit Saint nous rende tous inventifs pour de « nouveaux modes de vie » qui incarnent notre espérance d'une société plus juste et fraternelle.
Lourdes, le 8 Novembre 2009
Les Evêques de France

07/11/2009

32ème dimanche ordinaire année B-commentaires "glanés"


Tout vient de Dieu et nous ne pouvons offrir à Dieu que ce qui nous vient de LUI. L'Évangile célèbre la générosité d'une veuve qui a donné de son nécessaire et le CHRIST la cite en exemple à ses apôtres...




Texte de l'Évangile (Mc 12,38-44)

Dans son enseignement, Jésus disait: «Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement: ils seront d'autant plus sévèrement condamnés». Jésus s'était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l'argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piécettes. Jésus s'adressa à ses disciples: «Amen, je vous le dis: cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence: elle a tout donné, tout ce qu'elle avait pour vivre».

En complémént aux homélies de nos prêtres, voici quelques réflexions recueillies sur la toile

1 -Commentaire: Abbé José MARTÍNEZ Colín (Culiacán, Mexique)

"Tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence"
Aujourd'hui, l'Evangile nous présente le Christ comme Maître, et Il nous parle du détachement avec lequel nous devons vivre.
En premier lieu, un détachement par rapport à notre sens de l'honneur et de la reconnaissance propre que nous cherchons souvent: «Méfiez-vous (…) les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners» (cf. Mc 12,38-39). Sur ce point, Jésus nous met en garde contre le mauvais exemple donné par les scribes.
En deuxième lieu, le détachement, des choses matérielles. Jésus loue l'attitude de la veuve pauvre et déplore l'hypocrisie de certains: «Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence» (Mc 12,44). Celui qui n'a pas l'esprit du détachement par rapport aux biens temporels, vit rempli de sa propre personne et ne peut pas aimer. Dans un tel état l'âme n'a pas de place pour les autres: ni compassion, ni miséricorde, ni attention envers son prochain.-Est-ce que je vis avec détachement par rapport aux réalités terrestres? Est-ce que mon cœur est vide de choses? Est-ce que mon cœur est capable de voir les besoins des autres?
«Le programme du chrétien —le programme du Christ— est un “cœur qui voit”» (Benoît XVI).

2-Vers Dimanche (voir lien sur le blog)
Parler à Dieu, être vrai et entier avec lui
Cet évangile montre comment nouer une relation juste avec le Seigneur. Est-ce en paradant aux yeux des hommes ? Dans notre société, et même dans l'Église d’aujourd’hui, des « robes solennelles » ont cours et nous n’y sommes pas forcément insensibles !
Est-ce en se contentant du superflu pour ne pas impliquer, dans une relation avec Dieu, ce qui est essentiel dans la vie ? Ou bien est-ce en osant être vrai, soi, tout simplement, et en s’offrant soi-même à Dieu puisque c’est lui qui donne tout ? Après avoir écouté l’enseignement de Jésus, risquons une parole personnelle avec lui... même si nous ne pouvons que bredouiller deux piécettes de phrase. Prenons la parole ! La vraie.


05/11/2009

Allons à table

Un des problèmes rencontrés par les associations caritatives dans leur accompagnement des personnes en difficulté, bénéficiaires de l'Aide Alimentaire, est que ces personnes, pour diverses raisons, ont oublié ou n'ont jamais appris à faire des repas équilibrés, savoureux, nutritifs, au moindre coût.
C'est une nécessité pour elles de trouver un minimum de connaissances culinaires, dont l'absence est très préjudiciable à leur santé et à l'équilibre familial.
Voici un exemple de ce qui peut être réalisé en ce sens :

L'Atelier Cuisine

(mis en place par le Secours Catholique d'Oloron-ste-Marie.)

Depuis le mois de Mars 2009, des "ateliers culinaires" ont lieu 2 fois par mois, le jeudi matin, de 9 h. à midi, à la salle paroissiale, 7 rue d'Arboré, près de la cathédrale.
Trois responsables y "officient" : Irène et Cathy pour la partie théorique et l'aide en cuisine, Maïta pour le marché, son coût et le calcul des prix de revient.
Chaque atelier peut accueillir 6 participantes (ou participants) : au-delà, le bon déroulement de la séance cuisine serait plus difficile, question de place pour les manipulations et l'écoute.
A midi, le repas concocté est pris en commun, sur place, suivant la disponibilité de chacun, sinon, emporté chez soi. Mais, la plupart du temps, le "sur place" fonctionne bien, ce qui permet de passer un agréable moment ensemble, où tous peuvent s'exprimer et se détendre en échangeant ses idées, l'humour et le rire n'étant pas absents de ce bon moment partagé. Nous pouvons nous retrouver 8 à 10 personnes, participants, bénévoles et 1 ou 2 invités.
Une fois sur deux, Maïta propose ses idées de plats, la fois suivante, c'est au tour des participants de proposer leurs désirs de menu. Tous les plats sont cuisinés en tenant compte de l'équilibre alimentaire, faciles à reproduire, à prix abordable, et parfois plus "festifs", plus élaborés, avec une pointe de fantaisie dans la présentation. La recette écrite est déposée chaque fois dans les archives du Secours Catholique, à la disposition de ceux (ou celles) qui en désirent une photocopie. Les participants emportent chacun leurs recettes écrites.
A la salle paroissiale, nous possédons tout le matériel nécessaire : batterie de cuisine, vaisselle, nappes, décorations, et même trousse médicale pour les petits "bobos", coupures, brûlures… Nous avons une salle de cuisine et une salle à manger à notre disposition: le "grand luxe" !
Nous avons le plaisir de voir que les plats sont préparés avec amour et application par les participants. L'ambiance est décontractée et chacun accepte ses tâches avec plaisir. La mise du couvert et la décoration de la table font partie de l'atelier, laissant cours à l'imagination, et les restes sont donnés aux participants dans des boîtes prévues à cet effet. La vaisselle, le rangement, le nettoyage des locaux, sont partagés par tous. A notre départ, tout doit être "nickel".
Les ateliers sont ouverts à tous : il est seulement nécessaire de s'inscrire.
(Tel. 05.59.39.96.48.)
M.C.



pensée glanée


La moindre vie spirituelle, si elle se perpétue,

est une grande puissance.

La goutte la plus délicate, si elle ne cesse de tomber,

creuse la pierre la plus dure.











03/11/2009

Conférence sur Soeur Emmanuelle


Le Samedi 7 novembre, à 14h45,à l’abbaye de BELLOC.
Sophia Stril-Rever, indianiste française et une intime spirituelle de Soeur Emmanuelle, présentera :
Le Testament spirituel de Soeur Emmanuelle.(Pour venir à l’abbaye de Belloc,prendre la A64, sortie n °4, direction Labastide -Clairence.Tel : 05.59.29.65.55)


Voici, sur ce même thème, quelques réflexions qui nous ont été adressées par une paroissienne de la Trinité


Le livre biographique de la vie de Sœur Emmanuelle « Cent ans d’amour » et aussi son « Testament spirituel » nous étonnent et nous questionnent. Comment comprendre une telle activité apostolique qui se continue aujourd’hui par de nombreuses œuvres, sans une profonde vie intérieure qui en est le centre et la motivation jusqu’à cet âge avancé ?
Dotée d’un tempérament particulièrement actif, d’une intelligence hors du commun, mais aussi de beaucoup de sensibilité humaine et d’une droiture d’âme exceptionnelle, elle analysait jour après jour les motifs de son activité, la pureté des ses intentions sans recherche de satisfaction sensible ou de succès humain,-elle se confessait chaque semaine sur ce sujet-, elle est un grand modèle pour laïcs consacrés ou non qui s’engagent généreusement dans un service d’Eglise. La prière était le grand fondement de sa vie spirituelle joint à un grand amour du prochain, -les plus pauvres, les enfants-, mais aussi tous ceux qu’elle côtoyait chaque jour, qu’elle écoutait avec attention et qu’elle aimait sans jamais les juger.
Les 20 ans vécus chez les chiffonniers du Caire ont été une aventure spirituelle forte, un sacrifice de renoncement à tout confort matériel, une vie de pauvreté totale avec les pauvres, une simplicité humaine absolue mais l’apprentissage d’une vie de partage et d’échanges riches d’amitié et d’amour réciproques.
La messe quotidienne et la communion eucharistique ont été sa force, si bien qu’elle parle de ces années comme d’une grande grâce et d’une joie profonde, point de départ aussi de ces nombreuses œuvres continuées maintenant par d’autres.
Que sa prière suscite des vocations dans l’Eglise d’aujourd’hui, en appui de nombreuses vocations sacerdotales plus que jamais nécessaires face à notre monde, esclave de nouvelles idoles : le Confort, l’Argent, le Pouvoir, la Science.
A.L.

02/11/2009

Une année pour le sacerdoce; message du Saint Curé d'Ars pour aujourd'hui.


Homme de prière
De longs moments devant le tabernacle, une véritable intimité avec Dieu, un abandon total à sa volonté, un visage transfiguré… autant d’éléments qui touchaient ceux qui le rencontraient et laissaient percevoir la profondeur de sa vie de prière et de son union à Dieu. Ce fut sa grande joie et le lieu d’une véritable amitié avec Dieu : « Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie ». Une amitié qui sous-entend une réciprocité, comme deux morceaux de cire, précisait M. Vianney, qui fondus ensemble ne peuvent plus être séparés ou identifiés ; ainsi en est-il de notre âme avec Dieu quand nous prions…
Au cœur, l’Eucharistie célébrée et adorée
« Il est là » s’exclamait le Saint Curé en regardant le tabernacle. Homme de l’Eucharistie, célébrée et adorée : « Il n’y a rien de plus grand que l’Eucharistie » s’exclamait-il. Ce qui le touchait peut-être le plus, fut de constater que son Dieu était là, pour nous, présent dans le tabernacle : « Il nous attend ! ». La prise de conscience de la présence réelle de Dieu dans le Saint-Sacrement fut peut-être une de ses plus grandes grâces et une de ses plus grandes joie. Donner Dieu aux hommes et les hommes à Dieu, le sacrifice eucharistique devint très vite le cœur de ses journées et de sa pastorale.
Hanté par le Salut des Hommes
C’est peut-être cela qui résume le plus ce qu’a été le Saint Curé pendant ses 41 ans de présence à Ars. Hanté par son propre salut et celui des autres, tout spécialement de ceux qui venaient à lui ou dont il avait la charge. Comme Curé, Dieu lui “demandera des comptes”, disait-il. Que chacun puisse goûter la joie de connaître Dieu et de l’aimer, de savoir qu’Il nous aime… ainsi œuvrait sans relâche M. Vianney.
Martyr du confessionnal
À partir de 1830 des milliers de personnes viendront à Ars pour se confesser à lui, plus de 100 000 la dernière année de sa vie… Jusqu’à 17 heures par jour, rivé dans son confessionnal pour réconcilier les hommes avec Dieu et entre eux, le Curé d’Ars est un véritable martyr du confessionnal, soulignait Jean-Paul II. Pris par l’amour de Dieu, émerveillé devant la vocation de l’homme, il mesurait la folie qu’il y avait à vouloir être séparé de Dieu. Il voulait que chacun fût libre de pouvoir goûter à l’amour de Dieu.
Au cœur de sa paroisse, un homme social
« On ne sait ce que le saint Curé n’a pas fait comme œuvre sociale » rapporte un de ses biographes. Voyant en chacun de ses frères le Seigneur présent, il n’aura de cesse que de les secourir, les aider, apaiser les souffrances ou les blessures, permettre à chacun d’être libre et heureux. Orphelinat, écoles, attentions aux plus pauvres et aux malades, infatigable bâtisseur,… rien ne lui échappe. Il accompagne les familles et cherche à les protéger de tout ce qui peut les détruire (alcool, violence, égoïsme …). Au cœur de son village, il cherche à prendre en compte l’homme dans toutes ses dimensions (humaine, spirituelle, sociale).
Patron de tous les Curés de l’univers
Béatifié en 1904, il sera déclaré la même année, le 12 avril, patron des prêtres de France par saint Pie X. En 1929, quatre ans après sa canonisation, le Pape Pie XI le déclarera “patron de tous les Curés de l’univers”. Le Pape Jean-Paul II ne dira pas autre chose en rappelant à trois reprises, que « le Curé d’Ars demeure pour tous les pays un modèle hors pair, à la fois de l’accomplissement du ministère et de la sainteté du ministre ». « Oh que le prêtre est quelque chose de grand ! » s’exclamait Jean-Marie Vianney, car il peut donner Dieu aux hommes et les hommes à Dieu ; il est le témoin de la tendresse du Père envers chacun et l’artisan du salut. Le Curé d’Ars, un grand frère dans le sacerdoce, près de qui chaque prêtre du monde peut venir confier son ministère ou sa vie sacerdotale.
Un appel universel à la sainteté
« Je te montrerai le chemin du Ciel » avait-il répondu au petit berger qui lui montrait la route d’Ars, c’est-à-dire, je vais t’aider à devenir un saint. « Là où les saints passent, Dieu passe avec eux » précisera-t-il plus tard. Ultimement il invite chacun à se laisser sanctifier par Dieu, à prendre les moyens de cette union à Dieu, ici-bas et pour l’éternité.
Publié sur le site"Année du sacerdoce"; cliquer sur le titre pour y accéder.

01/11/2009

Les Actes des Apôtres: appels de Dieu pour aujourd'hui

Un nouveau livret diocésain de la Parole de Dieu : « Les Actes des Apôtres : appels de Dieu pour aujourd’hui » est en préparation.
En lien avec « l’année sacerdotale » proposée par le Pape Benoit XVI, sans oublier nos préoccupations et celles de notre Église au début du 3ème millénaire, ce livret va présenter les grands appels de Dieu qui rythment le livre des Actes des Apôtres.Il est divisé en 3 parties présentant 12 récits différents où l’appel de Dieu retentit.
1) Le Seigneur appelle chacun personnellement. Pierre et Simon le Magicien : Actes 8,1-25 Philippe et l’eunuque Éthiopien : Actes 8,26-40 La conversion de Paul : Actes 9,1-31 Pierre et Corneille : Actes 10,1-48
2) Le Seigneur appelle à vivre en Église. Le groupe des Sept : Actes 6v1/7 l’appel du Macédonien (Actes 16 v6/10) l’hospitalité de Lydie (Actes 16 v11/15), la délivrance d’une jeune servante, (Actes 16 v16/22, une Pentecôte en prison (Actes 16 v 25/34). La libération de citoyens romains (Actes 16 v 35/40) Envoi de Paul et de Barnabé : Actes 13v 1/3 Le Testament de Paul : Actes 20v 17/38
3) Le Seigneur appelle à partir des situations et des événements. Paul, Barnabé et l’infirme d’Iconium : Actes 14,8-18 Paul à Athènes : Actes 17,16-34 Paul et les exorcistes juifs : Actes 19,11-20 Le naufrage de Paul : Actes 27,13-44
Les chrétiens qui voudront se retrouver avec d’autres pour approfondir leur foi auront donc le choix. Soit parcourir l’ensemble des textes. Soit choisir une partie. (4 textes) Soit choisir un ou plusieurs textes dans chaque partie. Chaque texte comporte des commentaires de chaque verset, des questions pour une réflexion personnelle, des questions pour une réflexion en groupe, une prière et un espace pour des notes personnelles ainsi que des textes annexes et divers témoignages actualisant les passages des Actes.
Où trouver ce livret ? Pour les paroisses, seulement, ce livret sera disponible, à partir du 20 novembre.Il sera aussi en vente dans les librairies religieuses et de catéchèse.
(communiqué publié sur le site du diocèse)

29/10/2009

Fête de la Toussaint...un peu d'Histoire...

1er novembre 2009

Prochainement les chrétiens célébrent la fête de la Toussaint le 1er novembre et la commémoration des défunts le 2 novembre

Aux origines

La fête de la Toussaint ne tire pas son origine des textes bibliques, comme le font la plupart des grandes fêtes liturgiques comme Noël, Pâques, la Pentecôte.Elle a été instituée par l'Église pour répondre à différentes situations. Après les persécutions, on a d'abord fait une fête de tous les martyrs qui s'est étendue plus tard à tous les saints. Elle était fêtée dans la continuité de Pâques. Puis au Moyen-Âge, pour combattre la fête païenne des morts (fête du "Samhain", Samain ou Samhuin signifie en irlandais "affaiblissement" ou "fin de l'été"), on a placé à la date du 1er novembre la fête de tous les saints. L’occident a essayé de reconstituer cette fête païenne avec Halloween, aujourd’hui en perte de vitesse.

De Pâques au 1er novembre

L'Église a demandé à Charlemagne d'instituer une fête de tous les saints le 1er novembre, substituant ainsi les saints aux esprits des morts. En 835 sur l'ordre de Louis le Pieux, fils de Charlemagne, la fête de la Toussaint, qui existait déjà à Rome, fut instituée en France.

Distinguer Toussaint et commémoration des défunts

Pour que la Toussaint, le 1er novembre, garde son caractère propre et qu'elle ne soit pas une journée des morts, Odilon, abbé de Cluny, vers l'an 1000, impose à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette journée n'est pas appelée journée de prière pour les défunts, mais "commémoraison" des défunts.

La fête de la Toussaint est une belle expression de la foi en la communion des saints. Elle révèle l'appel à la sainteté, adressé à tous les baptisés, afin de 'Vivre la vision bienheureuse de Dieu dans sa vie éternelle. Cette fête nous donne de célébrer la gloire de tous les saints du ciel.

(document publié sur le site du diocèse d'Arras)

23/10/2009

Rentrée paroissiale en images

Célébration eucharistique




Partage-Convivialité




Bilan-Débat-Perspectives






Le mot de la fin...









Rentrée paroissiale 2009-2010


Le dimanche 11 octobre 2009, les paroissiens de la Trinité d’Oloron se sont réunis au relais de Ste Marie pour une journée de rentrée paroissiale organisée et animée par les forces vives de la paroisse. Plusieurs temps forts en ont ponctué le déroulement :
-A 10h30, à la cathédrale Ste-Marie, messe concélébrée par les Abbés Daniel Décha, nouveau curé des paroisses la Trinité et St Jacques du Piémont, Robert Guilharretze , et Albert Lahaille. Cérémonie vivante et sympathique grâce à la participation d’enfants de la catéchèse, accompagnés de leurs familles. Dans son homélie, après un hommage rendu à ses prédécesseurs, Francis Hipplythe et José Bourau, et à ses deux prêtres auxiliaires, Robert et Albert, l’abbé Daniel Décha a présenté les grandes lignes de son projet pastoral. L’abbé Jean- Marie Barennes, nouveau prêtre coopérateur, -retenu à cette heure–là pour une messe à Gurmençon-, sera très étroitement associé à son évolution et à sa mise en œuvre, ainsi que l’équipe des prêtres, le Conseil pastoral paroissial (CPP) et le Conseil paroissial pour les affaires économiques (CPAE).
Après le pot de l’amitié offert par la paroisse rue d’Arborée et un pique-nique sorti du sac - moment privilégié de convivialité, de partage et d’échanges-, le dernier temps fort de la journée a pu débuter vers 14h.
Au nom du Conseil pastoral paroissial, Pascal Lordey a remercié les participants à cet après-midi de travail et abordé le premier point de l’ordre du jour :
I- Activités 2008-2009 de la Maison Trinité :
1- Le Conseil pastoral paroissial (CPP)
* Présentation et activités (support papier distribué aux participants).
*Rappel- « Le Conseil Pastoral Paroissial (CPP) est à l'écoute de la vie oloronaise et se doit d'analyser les différents événements qui s'y déroulent afin de définir les orientations à prendre, de proposer des actions pour animer et organiser la vie paroissiale.» Il manifeste que tous les baptisés, prêtres et laïcs, ont la responsabilité de veiller à ce que la communauté chrétienne soit signe de Jésus-Christ pour les hommes d’aujourd’hui.
Il est composé des 4 prêtres (dont Mr. Le Curé en tant que président) et de membres laïcs « appelés », représentant les différents relais de la Trinité, ainsi que des mouvements ou des associations d’Eglise. Selon un règlement intérieur, chaque membre est nommé pour 3 ans renouvelables une fois. A la différence du CPAE, le CPP n'est pas une obligation canonique. Toutefois, il semble indispensable à la vitalité voire la survie d’une communauté.
Le CPP s'est réuni 5 fois au cours de l'année écoulée. (Activité détaillée sur document.)
2- Grandir dans la Foi : bilan de la Maison Trinité.(2008-2009)
II-Compte rendu d’activité par les responsables des différents groupes de travail. (Support video)- Perspectives pour 2010.
- COMMUNICATION : Patrick Picharles
Objectif général : mieux communiquer au sein de la paroisse.
-Objectif opérationnel privilégié l’année passée : réalisation de panneaux d’information à mettre en place dans les églises pour informer de ce qui existe, de la manière d’entrer en contact si on est intéressé par une activité ou un mouvement ou pour tout simplement demander un renseignement.
Montant de la dépense 1200 euros environ. Le CPAE a donné son accord de principe. Difficultés d’installation liées à la législation s’appliquant aux monuments historiques. Une réunion est prévue à la Mairie d’Oloron pour essayer de trouver une solution.
*Discussion- observations- suggestions :
-Communication insuffisante avec le secrétariat et avec le relais Notre-Dame.
- Il faut continuer à développer le secteur informatique- courrier électronique, blog, site, (moyen de communication privilégié des jeunes).
- les réunions des piliers devraient être annoncées en précisant qu’elles sont «ouvertes à tous».
- Le journal Bonne nouvelle devrait être davantage utilisé (mais tout le monde ne le reçoit pas)
- Une permanence téléphonique pourrait être organisée une fois par semaine pour répondre aux questions (sans solliciter les secrétaires bénévoles habituelles qui font un excellent travail mais ne peuvent augmenter sans fin leur charge de travail)
- Il faudrait relancer l’idée d’une permanence assurée à tour de rôle par les prêtres rue d’Arboré.
-FORMATION : Odile Vintras ( remplace Jacqueline Delon excusée)
Le groupe de travail se réduit à deux personnes depuis le départ de l’abbé Francis, ce qui est nettement insuffisant et limite les possibilités d’action. Projets en cours de réalisation. Rappel de toutes les possibilités offertes au niveau diocésain.
-EUCHARISTIE ET PRIERE : Dominique Boursier
La facette « prière » a été privilégiée cette année. Par la lecture d’un texte d’un père dominicain, Dominique rappelle le rôle capital de la prière.
Le groupe s’est peu réuni, une communication entre les groupes de prière existants est souhaitée afin d’éviter une certaine « incompréhension ».
Le contact avec les équipes liturgiques ne s’est pas avéré fructueux ; ces équipes font du bon travail et semblent avoir mal perçu le projet de collaboration avec le groupe Eucharistie et Prière.
Précision : il ne s’agit en aucun cas de remettre en cause ce qui fonctionne bien ; il faut travailler essentiellement sur des points défectueux ou manquants.
*Prière et liturgie en Béarnais : Robert Laborde
Un groupe de prière en béarnais existe depuis quelques mois sur la paroisse ( prière sur le modèle de la prière des moines de Montserrat) ; il regroupe en moyenne 8 personnes.
Deux messes célébrées en Béarnais par José Bourau ont rassemblé beaucoup de monde à Noël et à Pâques. Le groupe souhaite continuer.
L’abbé Daniel Décha invité par un participant à se positionner sur le sujet indique, en se référant à un document du pape J-Paul II, que la culture est un moyen de transmettre la Foi et aussi les traditions humaines. Il « favorisera tout ce qui est culturel mais s’opposera catégoriquement à tout ce qui est politique ». Il s’appuiera sur les abbés Pierre Lahon et Pierre Moulia, béarnisants convaincus et compétents.
-IMPLICATION DES PAROISSIENS : Jean-Louis Coquard
Le groupe réunit 8 personnes ; il a sélectionné un objectif pour l’année avec finalisation et validation pour le Carême 2010 : élaboration et rédaction d’une Charte du veilleur ; le paroissien-« veilleur » assurera le lien entre les divers lieux de vie (quartier, travail etc.) et la paroisse et vice-versa.
J- Louis Coquard rappelle qu’il est important de se concentrer sur quelque chose de précis et de le faire à fond.
- ORGANISATION DE MANIFESTATIONS : Jean- Claude Matilla
Le groupe a été plus sollicité que d’habitude cette année; aux manifestations annuelles traditionnelles se sont ajoutées des manifestations exceptionnelles telles que l’arrivée et le départ de José Bourau, départ de Francis Hippolythe; accueil et installation des abbés Daniel Décha et Jean-Marie Barennes. Le groupe fonctionne bien, il est aisé de le constater…Merci !
* Pause café et gâteaux.
III-Accompagnement des jeunes: Pascal Lordey (remplace M.Jo Saumon excusée)
Thème de réflexion proposé : un projet pour les jeunes et par les jeunes.
Constat : il est difficile d’impliquer les jeunes et de les fidéliser. Que faire ?
Observations- interrogations- suggestions - en vrac :
Pistes à explorer : les rassemblements de jeunes (genre JMJ.) Le prochain rassemblement a lieu à Madrid ; ne pourrait-on pas envisager, l’accueil sur la paroisse, quelques jours avant, de jeunes venus de loin ?
Info: un rassemblement de lycéens – Brives 2009 – est en cours de préparation sur le plan régional.
Hospitalité basco-béarnaise : comment mobiliser les jeunes dans ce domaine ?
Constat : forte mobilisation des jeunes Basques, mobilisation quasi inexistante des jeunes Béarnais.
Ebauche d’explication fournie par l’abbé Daniel : les jeunes Basques sont mobilisés très tôt, essentiellement dans l’enseignement catholique où les emplois du temps pour les libérer sont plus facilement aménagés que dans l’enseignement public.
Il faudrait impliquer davantage les animateurs d’aumônerie et les catéchistes.
Catéchèse enfance handicapée - problème évoqué par Odile Vintras catéchiste pour l’enfance handicapée : rien n’est fait à Oloron alors que les établissements de type ADAPEI n’acceptent plus la catéchèse dans leurs murs.
Proposition : essayer de mobiliser les parents pour qu’ils interpellent le Conseil d’administration. Ce n’est pas facile car les parents peuvent préférer se taire afin d’éviter d’éventuelles représailles.
Odile insiste pour qu’une solution soit proposée aux parents demandeurs dans tous les cas car « c’est notre devoir de chrétiens ».
CONCLUSION
Les prêtres présents- Abbés Daniel, Jean- Marie, Robert et Albert sont invités à conclure.
Tous expriment leur satisfaction : « journée très positive », « vie paroissiale réelle », « après-midi formidable de partage » etc. Les abbés Daniel Décha et Jean- Marie Barennes affirment avec conviction et détermination qu’ils seront « parties prenantes » du projet de la Maison Trinité. Tous les bénévoles au service de la paroisse (nettoyage, secrétariat, liturgie, mouvements, catéchèse etc) sont très sincèrement remerciés.

Prière à la Vierge.

18/10/2009

Choisir le risque

Evangile lu dans les églises le dimanche 18 octobre: Mc 10, 35-45

Choisir le risque
Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : "Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande." Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondent : « Accorde-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit :«Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ?» Ils lui disaient : "Nous le pouvons." Il répond : « La coupe que je vais boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. » Les dix autres avaient entendu, et ils s’indignaient contre Jacques et Jean. Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Le commentaire de Sœur Véronique Thièbaut, religieuse de l’assomption

Vous vous reconnaissez dans l’Evangile ? Il dresse le tableau de nos réflexes : nous aimons assurer nos arrières, trouver la place d’honneur… Si nous regardons honnêtement notre vie, nous trouverons mille traces de cette tendance à obtenir ou à garder le pouvoir : sur les autres, sur les événements, sur notre carrière, sur notre tempérament… Mais nous oublions parfois que nous n’échappons pas à la condition humaine et comme le groupe des « dix autres », nous nous indignons devant ce qui révèle les limites de nos frères. Certes, il suffit de regarder le Journal de 20 heures pour trouver des raisons de murmurer contre ceux qui prennent le pouvoir sur leurs semblables ! Mais les deux attitudes – la recherche du pouvoir ou l’indignation – sont, pour Jésus, une perte de temps. Sa réaction est surprenante : il ne s’attarde même pas à donner une « leçon de morale ». Il ne sermonne personne et ne crie au scandale ni pour la demande initiale, ni pour la réaction des autres disciples : elles révèlent, au fond, la même étroitesse de coeur. Par une autre question, il déplace le raisonnement des disciples et les conduit à un acte de foi. En quelque sorte, il leur demande : « Etes-vous prêts à marcher avec moi jusqu’au bout, sans autre assurance que ce partage de ma destinée ? » Il décrit ensuite le chemin du Fils : la coupe évoque une certaine souffrance mais le baptême porte la symbolique de la mort renversée, de la vie victorieuse. Nous, qui sommes tour à tour, Jacques et Jean ou les dix autres, ne nous scandalisons pas des demandes « déplacées » que nous adressons parfois à Dieu. Elles sont inévitables. Mais n’oublions pas de poursuivre le chemin. Nous avons à nous «replacer» encore, ou plutôt à laisser le Christ nous placer devant son unique demande : « Es-tu prêt à me suivre ?" Prenons donc du temps pour écouter cette demande… et pour y répondre !


Publié dans la revue Pélerin le 12/10/2009