26/08/2011

  Une rentrée nouvelle.


Nouvelle ? Oui ! Parce qu’elle n’a encore jamais existé : chaque siècle, chaque année, chaque jour s’avancent. Ils sont nouveaux, puisque nous ne les avons pas encore vécus … Ils se présentent en pages blanches, sur lesquelles chacun… et l’humanité entière marquent leurs empreintes. Ainsi, nous disposons d’un pouvoir, mais aussi de responsabilités indéniables.

Quels pouvoirs et responsabilités, à notre courte échelle ? Cette rentrée, nous pouvons l’accueillir avec rancœur ou avec joie, avec nos énergies et nos reculs, avec nos peurs ou notre espérance. Et tour à tour, sans doute, avec des dispositions changeantes ou contradictoires.
 Choisissons de l’aborder sereinement avec confiance : sur le sable, vagues et marées avancent et reculent inlassablement. Mais la mer garde l’horizon de son infini.
En cette rentrée 2011, notre journal « Bonne Nouvelle », veut comme toujours soutenir nos bonnes volontés. Grâce à une générosité "multipliée" par quelques lecteurs, il a pu vivre jusqu’à ce jour, et ce, depuis trente ans! 
Aujourd’hui, hélas, ses finances sont à bout de souffle. Que faire ? Plus rien ? Ou tout commencer ? Une rentrée, c’est comme une aurore sur un jour tout neuf.

Ou devons-nous admettre qu’au lieu d’une aurore, c’est le coucher de soleil qui s’étend sur ce journal ? Celui-ci aura tenté modestement, au fil des trimestres,  de maintenir des liens   ou d’en tisser de nouveaux, mais va-t-il devoir s’arrêter avec le prochain numéro ?

Quoi qu’il en soit, il revient à chacun, individuellement et dans ses communautés d’Eglise, de rester plus que jamais le témoin vivant de l’Evangile. Si nous manquons de « support papier », nous ne manquons jamais du « support mutuel » entre humains, sur la route que Dieu trace devant nous, inlassablement.

Alors quelles décisions pour cette rentrée ? – «Voici, dit Dieu, que je fais toutes choses nouvelles » (Ap.21,5) 
                                                                    C.A. (article publié dans le journal paroissial Bonne Nouvelle)                                                                                               

19/08/2011



PRIERE POUR LES MORTS DE LA GUERRE. 



Seigneur, Dieu de bonté et de miséricorde,
tu nous as envoyé ton fils Jésus-Christ pour nous apporter le salut et la vie,
 prends pitié de tous nos frères qui nous ont quittés dans les circonstances tragiques de la guerre !

Nous te prions pour ceux qui t'ont connu, aimé, servi donne-leur ce que, de toute la force de leur espérance chrétienne, ils ont tant désiré durant leur séjour ici-bas.

Nous te prions pour ceux qui ne t'ont pas connu,
mais qui t'ont cherché toute leur vie dans l'inquiétude et l'angoisse de leur âme, et qui ne t'ont trouvé que dans la mort.

Nous te prions enfin pour ceux qui ne t'ont ni connu, ni même cherché, et que, cependant, tu n'as cessé d'aimer.[...]

Prends pitié, Seigneur, des uns et des autres ! Ils sont tous tes enfants.

[ extrait du Missel du soldat 1960)

14/08/2011

Poèmes dédiés à MARIE



Je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aime




01/08/2011

                LAMENTATIONS DU DERNIER BANC
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Ce texte est d'un Curé de paroisse en Suisse. Le texte a été laissé
tel quel : références à des paroisses de la région, expressions particulières.
                    Si le langage peut avoir des frontières, l'humour n'en a pas !


Ô vous qui rentrez dans cette église, ayez pitié
         Du dernier banc, vers le pilier.
Pourquoi, sur moi, vous acharner toujours ?
Quitte à vous serrer comme les pains dans un four ?
Suis-je plus moelleux, plus confortable; moins anonyme,
Que mes frères de devant pourtant du même millésime ?
            À moins qu'en souvenir du publicain de l'Évangile,
           Vous ne restiez près de la porte, à cause de votre foi fragile !
                   Est-ce par souci d'humilité

   Que vous restez près du bénitier ?
             Si quelqu'un guignait par  la fenêtre
   On pourrait croire que vous avez peur du prêtre.
                      Parfois pour m'alléger la tâche,
                 Les curés font des remarques et se fâchent.
                          « Avancez, que diable, le Bon Dieu veut vous voir! » 
                      Mais, le dimanche suivant, sur mon séant

                                 Tous reviennent choir !
                  Un curé de ma connaissance; puisqu'il était à Massonqex,

                    A. Grimentz, avait inscrit :
        «Les 10 premiers bancs sont chauffés ! »
    Votre curé d'aujourd'hui au sermon ne dira rien,
  Mais comme je le connais, il n'en pense pas moins !
              Un jour passant près de moi,
                Il m'a confié tout bas :
        « Pauvre banc, le jour où tu seras vide:
                j'aurai pas mal de rides
                   Excusez-moi pour ces quelques épines –
              Mais ma planche est si lisse que j'ai grise mine
                                                      Abbé M. CARRAUX, Massongex, Suisse