30/11/2009

Prière pour le temps de l'Avent

Il y a des paroles qui annoncent une heureuse nouvelle,
et chantent la musique de sa présence
car elles répandent sur la terre humaine
la bienveillance et le pardon.


Il y a des gestes qui annoncent l'heureuse nouvelle
et montrent sa lumière et sa présence
car ils construisent la terre humaine
sur la justice et la paix.

Il y a des actes qui annoncent l'heureuse nouvelle
et montrent sa lumière et sa présence
car ils fondent la terre humaine
sur le droit et la tendresse.

Il y a des temps où les chrétiens se rassemblent
pour annoncer l'heureuse nouvelle
en célébrant Dieu
définitivement lié à la terre humaine.

L'Avent ?
Je me lève afin que la Bonne Nouvelle
transite par mes paroles et par mes actes.

28/11/2009

1er dimanche de l'AVENT


Allume une lumière!

Voici les derniers mois de l'année.
Voici les nuits les plus longues
et les jours les plus tristes.
La télé et les journaux nous déversent
leur flot quotidien de violence.
A désespérer !

Allume la première bougie de l'Avent, mon frère !
Qu'elle dise d'abord ton espérance :
Dieu ne dort pas, ton salut et le salut du monde
tu l'attends d'abord de lui.

Allume une lumière, mon frère !
un temps de silence et de prière,
une lecture quotidienne de la Bible,
une visite à ce malade,
un temps d'écoute pour ce voisin,
un geste nouveau de partage,
une parole bonne et positive,
une réponse à tel appel...

Avec ceux de ta famille,
tes enfants surtout qui te regardent
allume gravement, joyeusement,
la première bougie de l'Avent.

Auteur: JMarie Bedez

26/11/2009

Allô, Seigneur...


TELEPHONE MOBILE

Ils nous agacent bien un peu, ces téléphonistes de la rue,
dans le monde et pourtant hors du monde ,
l’oreille collée au portable, parlant, riant, pleurant et gesticulant,
Ailleurs, tellement ailleurs....
Merveilleux outil pourtant qui permet de dire :

« Je t’aime » « j’arrive », « Ne sois pas inquiet » « Pardon »...
Pourtant, Seigneur, n’est- ce pas Toi qui as inventé le « portable »?
Toi qui as offert un téléphone mobile à chacun des baptisés,
qui t’es connecté à eux par les antennes de la prière ?
Toi qui recharges leurs batteries, par la grâce des sacrements ?
Toi qu’on peut appeler n’importe quand et de n’importe où,
pour te dire « Je t’aime » « Conseille moi » « Aide moi »
« Que Ton nom soit sanctifié », « Que ta volonté soit faite »?
Toi qui nous appelles, pour peu qu’on ait gardé la veille,
et qui nous signales le pauvre qu’on ne voit pas,
le cri qu’on n’entend pas, le mal qu’on ne veut pas voir ?
Seigneur, si je pouvais sentir ta présence aussi chaude et réelle,
que celle qui me parle à des milliers de kilomètres.
Si je savais t’appeler et t’écouter aussi simplement
que je passe un coup de fil...
Si à mon réveil, j’avais la simplicité de lever les yeux au ciel,
pour te dire « Allô, Seigneur, la journée sera belle,
Tu peux m’appeler quand Tu veux ! »
Si, au milieu de la journée, je savais décrocher,
pour répondre, comme le font les autres,
à un appel que j’attends,
et m’évader un instant, ailleurs, tellement ailleurs,
pour parler, rire et prier avant de retourner à ce monde !
C’est vrai que je t’entendrais tellement mieux,
si j’éliminais tous les parasites de mon incrédulité.
Il suffirait que je te dise :
« Seigneur, j’ai tout mon temps,
Parle, ton serviteur écoute... »
( Auteur:Jean Gauci; photo libre de droits)

22/11/2009

Le Christ Roi de L'univers

JÉSUS, TU ES ROI !

Sur terre, la seule couronne
qui fut posée sur ta tête,
était pleine d'épines,
elle n'avait pas l'éclat
de ta grandeur, ni de ta gloire...
Tu l'as dit Toi-même,
ta Royauté n'est pas de ce monde
et c'est au travers de tes plaies
que nous entrevoyons
la Lumière de ton Royaume...
Oui, tu règnes dans la gloire
où tu es depuis toujours.
C'est là que tu prépares une place,
une place de roi à chacun de nous
puisque par le Baptême
en ton Sang rédempteur
tu nous fais Prêtres, Prophètes et Rois...
Nous avons du mal à saisir cette réalité
mais nous attendons dans l'espérance
ta Venue glorieuse que tu nous as annoncée...
Nous avons bien hâte
qu'enfin, tu sois le seul Roi sur notre terre
car c'est alors, seulement,
que tous les peuples
et toutes les nations seront en paix,
uniquement préoccupés de te servir...
(D'après EPHATA)

20/11/2009

Prière brésilienne

Dieu seul peut donner la Foi ... mais tu peux donner ton témoignage.
Dieu seul peut donner l’Espérance... mais tu peux rendre confiance à tes frères.
Dieu seul peut donner l’Amour ... mais tu peux apprendre à l’autre à aimer.
Dieu seul peut donner la paix ... mais tu peux semer l’union.
Dieu seul peut donner la force ... mais tu peux soutenir un découragé.
Dieu seul est le Chemin ... mais tu peux l’indiquer aux autres.
Dieu seul est la Lumière ... mais tu peux la faire briller aux yeux de tous.
Dieu seul est la Vie .... mais tu peux rendre aux autres leur désir de vivre.
Dieu seul peut faire ce qui paraît impossible ... mais tu pourras faire le possible.
Dieu seul se suffit à Lui-même ... mais Il préfère compter sur toi.

18/11/2009

Prière des internautes

Maintenant, que l’écran est déjà allumé et que le clavier attend seulement le toucher diligent de mes doigts, je m’adresse à Toi, Seigneur, dans la certitude que je vais aussi te rencontrer sur ces chemins anonymes d’Internet qui traversent le monde, chemins créés par le besoin de l’homme de communiquer avec les autres, dans l’heureux propos de nier les distances.
Apprends-nous, Seigneur, à user de ce moyen avec profit et mesure et aide-nous à éviter les périls de notre voyage :
-que nous ne nous laissions pas étourdir par la surabondance des informations,
-que les apparences trompeuses et vides ne nous leurrent pas,
- que nous sachions nous éloigner de toute sorte d’esclavage indigne, de l’aveuglement de la pensée univoque, et du chemin sans visage de la déshumanisation.
Et enfin, quand l’écran sera de nouveau éteint et que nous aurons la vaine impression d’avoir appris quelque chose, rappelle-nous que savoir et connaissance sont bien plus que cette information fragmentaire qui a passé fugacement devant nos yeux, et que le monde sera toujours plus vaste que ce qu’il nous a semblé comprendre, car il atteint le plus profond de chaque homme pour se perdre après dans l’horizon immense de ton cœur de Père.
Amen.
Juan V. Fernández de la Gala. ( Catholique.org)

15/11/2009

Paroles...

Je ne suis pas un homme de lettres ou de sciences.
J'essaie simplement d'être un homme de prière.
C'est la prière qui a sauvé ma vie.
Sans la prière, j'aurais perdu la raison.
Si je n'ai pas perdu la paix de l'âme malgré toutes les épreuves,
c'est que cette paix vient de la prière.
On peut vivre quelques jours sans manger, mais non sans prier.
La prière est la clé du matin et le verrou du soir.
La prière, c'est une alliance sacrée entre Dieu et les hommes." GANDHI

14/11/2009

33ème dimanche ordinaire B


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 13,24-32.

Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « En ces temps-là, après une terrible détresse, le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat.Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l'homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, de l'extrémité de la terre à l'extrémité du ciel.
Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l'été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l'homme est proche, à votre porte.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant au jour et à l'heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.

Quelques éléments de réflexion...
Dans le texte de S. Marc il y a d’abord les mauvaises nouvelles: «Les terribles détresses, le soleil qui s’obscurcit, la lune qui perd son éclat...» Et Marc s’y connaissait en mauvaises nouvelles. La persécution de Néron a failli faire disparaître l’Église naissante : le premier pape, Pierre, a été crucifié la tête en bas, Paul a eu la tête tranchée, les chrétiens de Rome ont été brûlés vifs dans les jardins du Vatican qui faisait alors partie du domaine impérial de l’empereur Néron. En l’an 70, Israël est détruit, le temple rasé, les Juifs survivants dispersés à travers le monde.
Il n’y a rien de nouveau dans tout cela. Ce sont les malheurs et les souffrances de tous les jours, les malheurs et les souffrances de tous les temps : guerres, tremblements de terre, feux de forêts, famines, violences, désastres naturels, épidémies, chômage, pédophilie, prostitution, foyers séparés, scandales de toutes sortes, maladies qui tôt ou tard deviennent terminales. […]
Dans toute période de l’histoire, comme dans toute famille, dans toute vie, il y a une saison d’automne, suivie de la froidure, et du gel hivernal. Chacun de nous peut faire une liste des moments difficiles, des malheurs qui frappent nos familles! Mais ce n’est pas la fin de l’histoire, nous dit Jésus […]
Pendant la période d’incertitude dans laquelle nous vivons, il faut savoir découvrir les signes positifs, les germes d’espérance : l’aspiration à la paix et à la fraternité universelle, la recherche de la justice sociale et de la solidarité, la coopération internationale, la reconnaissance des droits humains, la parité entre les femmes et les hommes, le désir de la diffusion de la vérité etc
.
St. Pierre a prononcé l’une des plus belles phrases du Nouveau Testament lorsqu’il a demandé aux chrétiens de son temps :
«Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous, à tous ceux qui vous le demanderont. Mais que ce soit avec douceur et respect.» (1 Pierre 3, 15) ...
...Le texte d’aujourd’hui est une invitation non à la peur mais à l’espérance.

( Extraits du commentaire du Père Yvon-Michel Allard, SVD Canada )


12/11/2009

Prière de Mère Teresa: "Je t'aime tel que tu es..."



Jésus, par l’intermédiaire de Mère Teresa, nous dit combien il nous aime et nous accompagne

"Voici que je me tiens à la porte et que je frappe."
C’est vrai ! Je me tiens à la porte de ton coeur, jour et nuit. Même quand tu ne m’écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être Moi, c’est Moi qui suis là. J’attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d’invitation, qui me permettra d’entrer chez toi. Je veux que tu saches que chaque fois que tu m’inviteras, je vais réellement venir. Je serai toujours là, sans faute. Silencieux et invisible, je viens, mais avec l’infini pouvoir de mon amour. Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l’amour que j’ai pour toi ; un amour au-delà de toute compréhension, un amour où chaque battement du coeur est celui que j’ai reçu du Père même.
"Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés".
-Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever, de t’unir à moi, dans toutes mes blessures. Je vais t’apporter ma lumière.
-Je viens écarter les ténèbres et les doutes de ton coeur.
-Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même et de porter tous tes fardeaux.
- Je viens avec ma grâce pour toucher ton coeur et transformer ta vie.
- Je viens avec ma paix, qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme. Je connais tout de toi. Même les cheveux de ta tête, je les ai tous comptés. Rien de ta vie n’est sans importance à mes yeux. Je connais chacun de tes problèmes, de tes besoins, des tes soucis. Oui, je connais tous tes péchés, mais je te le redis une fois encore :
Je t’aime, non pas pour ce que tu as fait, non pas pour ce que tu n’as pas fait. Je t’aime pour toi même, pour la beauté et la dignité que mon Père t’a données en te créant à son image et à sa ressemblance. C’est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée, une beauté que tu as souvent ternie par le péché, mais je t’aime tel que tu es.

09/11/2009

"Vivre autrement": Déclaration des évêques de France


A l'approche de Noël, une lettre des évêques de France pour un « vivre autrement ».

Le Noël des vitrines est de plus en plus précoce. Le Noël des pauvres se fait souvent attendre. Réunis à Lourdes en *Assemblée Plénière, les évêques de France adressent un vibrant appel aux communautés chrétiennes, à l'approche de Noël. Les pauvretés sont multiples. Certaines ont l'âge de l'humanité. D'autres sont générées par la société moderne. Les évêques ont pris le temps d'analyser ces « nouvelles pauvretés ». Leur message est social et spirituel. Ils encouragent et remercient ceux qui n'ont pas attendu la gravité de la situation pour agir. Ils invitent les croyants à ressourcer leur action dans le Christ. De nombreuses administrations publiques le disent : les catholiques sont nombreux à répondre « présents ». Cette dimension solidaire de l'Eglise catholique n'est surtout pas, pour elle, un motif d'orgueil. Mais il serait légitime qu'elle soit davantage répercutée dans l'opinion. L'image d'une Eglise « vieille dame empêtrée dans ses discours internes » est injuste.Les évêques viennent encore d'en témoigner à Lourdes. Les communautés chrétiennes, conscientes de leurs grandes limites, sont vivantes, ferventes et généreuses. En ces jours anniversaires de la chute du Mur de Berlin, et à l'approche du sommet de Copenhague, n'est-il pas urgent de proposer un « Noël autrement » pour un « vivre autrement » ?
Lourdes, le 8 novembre 2009
Père Bernard Podvin, Porte-parole de la* Conférence des Evêques de France.
*Organe d'expression de la Conférence des évêques de France.
*Ensemble des évêques de France.

Déclaration des évêques de France

La charité du Christ nous presse(2 Corinthiens 5, 14)
L'apôtre Pierre, avant de baptiser le centurion Corneille, lui présente d'un mot Jésus de Nazareth : « Il passait en faisant le bien » (Actes des Apôtres 10, 38). Le premier, Jésus est le Bon Samaritain qui « s'est montré le prochain de l'homme tombé aux mains des brigands » (cf. Luc 10, 36).
Tout commence par la charité
Disciples du Christ, nous sommes davantage pressés par sa charité, en ce temps de crise économique et sociale.
Les pauvretés d'aujourd'hui sont peut-être moins nouvelles que radicales par suite de la détérioration fréquente du tissu familial, l'insuffisance des logements, l'augmentation du chômage, la dégradation du prix de vente des produits agricoles. Dureté des conditions de travail, solitudes, addictions, fragilités psychiques, relationnelles ou culturelles accentuent chez beaucoup le sentiment d'exclusion.
Communautés chrétiennes, c'est à vous que nous adressons cette lettre. Nous connaissons les multiples générosités qui sont les vôtres. Nous savons la compétence et la créativité des associations caritatives que vous ne cessez de soutenir, surtout en cette période où les aides publiques diminuent. A l'approche de Noël, nous vous lançons un appel afin de vous encourager à ressourcer tout effort de solidarité dans le mystère du Fils de Dieu, né de Marie, qui « s'est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté » (2 Corinthiens 8, 9).
Non seulement, « le Verbe s'est fait chair » (Jean 1, 14), mais dans l'Eucharistie, il est le « Pain rompu pour la vie du monde ». Quand nous nous rassemblons, chaque dimanche, pour célébrer le Repas du Seigneur, nous sommes appelés, comme le dit l'apôtre Paul, à "discerner son Corps" (1 Corinthiens 11,29), c'est-à-dire sa présence dans l'Eucharistie et sa présence dans tous ses membres, surtout les plus souffrants, ceux qui ont faim, ceux dont la dignité est menacée.
Toute communauté chrétienne vise à exercer dans la mesure des dons de l'Esprit le ministère de la prière (liturgie), le ministère de la Parole (catéchèse) et le ministère du service des pauvres (diaconie). Les diacres sont les témoins sacramentels de Jésus lavant les pieds de ses Apôtres. Mais tous nous sommes appelés à mettre cette « diaconie » au cœur de notre action : « Car c'est un exemple que je vous ai donné... » (Jean 13, 15)
Soyons attentifs à ceux qui, parmi nous, ne peuvent plus se joindre au rassemblement dominical parce qu'ils sont malades ou malheureux. Et pourquoi ne pas préparer ou prolonger la célébration eucharistique par un «ministère de la visite» auprès des isolés ou des voisins dont la pauvreté muette a besoin d'un geste fraternel ? Nous aurons alors la surprise, bien souvent, d'être nous-mêmes renouvelés dans notre joie de croire.
Nous lançons cet appel pour Noël. Mais c'est une porte ouverte sur l'avenir. C'est pourquoi nous le confions spécialement aux pasteurs, aux équipes pastorales, aux conseils pastoraux et aux organismes de solidarité, afin qu'ils le fassent leur et proposent des initiatives concrètes et adaptées, veillant à ce que « Noël autrement » soit à l'origine d'un « vivre autrement ».
Que l'Esprit Saint nous rende tous inventifs pour de « nouveaux modes de vie » qui incarnent notre espérance d'une société plus juste et fraternelle.
Lourdes, le 8 Novembre 2009
Les Evêques de France

07/11/2009

32ème dimanche ordinaire année B-commentaires "glanés"


Tout vient de Dieu et nous ne pouvons offrir à Dieu que ce qui nous vient de LUI. L'Évangile célèbre la générosité d'une veuve qui a donné de son nécessaire et le CHRIST la cite en exemple à ses apôtres...




Texte de l'Évangile (Mc 12,38-44)

Dans son enseignement, Jésus disait: «Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement: ils seront d'autant plus sévèrement condamnés». Jésus s'était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l'argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piécettes. Jésus s'adressa à ses disciples: «Amen, je vous le dis: cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence: elle a tout donné, tout ce qu'elle avait pour vivre».

En complémént aux homélies de nos prêtres, voici quelques réflexions recueillies sur la toile

1 -Commentaire: Abbé José MARTÍNEZ Colín (Culiacán, Mexique)

"Tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence"
Aujourd'hui, l'Evangile nous présente le Christ comme Maître, et Il nous parle du détachement avec lequel nous devons vivre.
En premier lieu, un détachement par rapport à notre sens de l'honneur et de la reconnaissance propre que nous cherchons souvent: «Méfiez-vous (…) les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners» (cf. Mc 12,38-39). Sur ce point, Jésus nous met en garde contre le mauvais exemple donné par les scribes.
En deuxième lieu, le détachement, des choses matérielles. Jésus loue l'attitude de la veuve pauvre et déplore l'hypocrisie de certains: «Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence» (Mc 12,44). Celui qui n'a pas l'esprit du détachement par rapport aux biens temporels, vit rempli de sa propre personne et ne peut pas aimer. Dans un tel état l'âme n'a pas de place pour les autres: ni compassion, ni miséricorde, ni attention envers son prochain.-Est-ce que je vis avec détachement par rapport aux réalités terrestres? Est-ce que mon cœur est vide de choses? Est-ce que mon cœur est capable de voir les besoins des autres?
«Le programme du chrétien —le programme du Christ— est un “cœur qui voit”» (Benoît XVI).

2-Vers Dimanche (voir lien sur le blog)
Parler à Dieu, être vrai et entier avec lui
Cet évangile montre comment nouer une relation juste avec le Seigneur. Est-ce en paradant aux yeux des hommes ? Dans notre société, et même dans l'Église d’aujourd’hui, des « robes solennelles » ont cours et nous n’y sommes pas forcément insensibles !
Est-ce en se contentant du superflu pour ne pas impliquer, dans une relation avec Dieu, ce qui est essentiel dans la vie ? Ou bien est-ce en osant être vrai, soi, tout simplement, et en s’offrant soi-même à Dieu puisque c’est lui qui donne tout ? Après avoir écouté l’enseignement de Jésus, risquons une parole personnelle avec lui... même si nous ne pouvons que bredouiller deux piécettes de phrase. Prenons la parole ! La vraie.


05/11/2009

Allons à table

Un des problèmes rencontrés par les associations caritatives dans leur accompagnement des personnes en difficulté, bénéficiaires de l'Aide Alimentaire, est que ces personnes, pour diverses raisons, ont oublié ou n'ont jamais appris à faire des repas équilibrés, savoureux, nutritifs, au moindre coût.
C'est une nécessité pour elles de trouver un minimum de connaissances culinaires, dont l'absence est très préjudiciable à leur santé et à l'équilibre familial.
Voici un exemple de ce qui peut être réalisé en ce sens :

L'Atelier Cuisine

(mis en place par le Secours Catholique d'Oloron-ste-Marie.)

Depuis le mois de Mars 2009, des "ateliers culinaires" ont lieu 2 fois par mois, le jeudi matin, de 9 h. à midi, à la salle paroissiale, 7 rue d'Arboré, près de la cathédrale.
Trois responsables y "officient" : Irène et Cathy pour la partie théorique et l'aide en cuisine, Maïta pour le marché, son coût et le calcul des prix de revient.
Chaque atelier peut accueillir 6 participantes (ou participants) : au-delà, le bon déroulement de la séance cuisine serait plus difficile, question de place pour les manipulations et l'écoute.
A midi, le repas concocté est pris en commun, sur place, suivant la disponibilité de chacun, sinon, emporté chez soi. Mais, la plupart du temps, le "sur place" fonctionne bien, ce qui permet de passer un agréable moment ensemble, où tous peuvent s'exprimer et se détendre en échangeant ses idées, l'humour et le rire n'étant pas absents de ce bon moment partagé. Nous pouvons nous retrouver 8 à 10 personnes, participants, bénévoles et 1 ou 2 invités.
Une fois sur deux, Maïta propose ses idées de plats, la fois suivante, c'est au tour des participants de proposer leurs désirs de menu. Tous les plats sont cuisinés en tenant compte de l'équilibre alimentaire, faciles à reproduire, à prix abordable, et parfois plus "festifs", plus élaborés, avec une pointe de fantaisie dans la présentation. La recette écrite est déposée chaque fois dans les archives du Secours Catholique, à la disposition de ceux (ou celles) qui en désirent une photocopie. Les participants emportent chacun leurs recettes écrites.
A la salle paroissiale, nous possédons tout le matériel nécessaire : batterie de cuisine, vaisselle, nappes, décorations, et même trousse médicale pour les petits "bobos", coupures, brûlures… Nous avons une salle de cuisine et une salle à manger à notre disposition: le "grand luxe" !
Nous avons le plaisir de voir que les plats sont préparés avec amour et application par les participants. L'ambiance est décontractée et chacun accepte ses tâches avec plaisir. La mise du couvert et la décoration de la table font partie de l'atelier, laissant cours à l'imagination, et les restes sont donnés aux participants dans des boîtes prévues à cet effet. La vaisselle, le rangement, le nettoyage des locaux, sont partagés par tous. A notre départ, tout doit être "nickel".
Les ateliers sont ouverts à tous : il est seulement nécessaire de s'inscrire.
(Tel. 05.59.39.96.48.)
M.C.



pensée glanée


La moindre vie spirituelle, si elle se perpétue,

est une grande puissance.

La goutte la plus délicate, si elle ne cesse de tomber,

creuse la pierre la plus dure.











03/11/2009

Conférence sur Soeur Emmanuelle


Le Samedi 7 novembre, à 14h45,à l’abbaye de BELLOC.
Sophia Stril-Rever, indianiste française et une intime spirituelle de Soeur Emmanuelle, présentera :
Le Testament spirituel de Soeur Emmanuelle.(Pour venir à l’abbaye de Belloc,prendre la A64, sortie n °4, direction Labastide -Clairence.Tel : 05.59.29.65.55)


Voici, sur ce même thème, quelques réflexions qui nous ont été adressées par une paroissienne de la Trinité


Le livre biographique de la vie de Sœur Emmanuelle « Cent ans d’amour » et aussi son « Testament spirituel » nous étonnent et nous questionnent. Comment comprendre une telle activité apostolique qui se continue aujourd’hui par de nombreuses œuvres, sans une profonde vie intérieure qui en est le centre et la motivation jusqu’à cet âge avancé ?
Dotée d’un tempérament particulièrement actif, d’une intelligence hors du commun, mais aussi de beaucoup de sensibilité humaine et d’une droiture d’âme exceptionnelle, elle analysait jour après jour les motifs de son activité, la pureté des ses intentions sans recherche de satisfaction sensible ou de succès humain,-elle se confessait chaque semaine sur ce sujet-, elle est un grand modèle pour laïcs consacrés ou non qui s’engagent généreusement dans un service d’Eglise. La prière était le grand fondement de sa vie spirituelle joint à un grand amour du prochain, -les plus pauvres, les enfants-, mais aussi tous ceux qu’elle côtoyait chaque jour, qu’elle écoutait avec attention et qu’elle aimait sans jamais les juger.
Les 20 ans vécus chez les chiffonniers du Caire ont été une aventure spirituelle forte, un sacrifice de renoncement à tout confort matériel, une vie de pauvreté totale avec les pauvres, une simplicité humaine absolue mais l’apprentissage d’une vie de partage et d’échanges riches d’amitié et d’amour réciproques.
La messe quotidienne et la communion eucharistique ont été sa force, si bien qu’elle parle de ces années comme d’une grande grâce et d’une joie profonde, point de départ aussi de ces nombreuses œuvres continuées maintenant par d’autres.
Que sa prière suscite des vocations dans l’Eglise d’aujourd’hui, en appui de nombreuses vocations sacerdotales plus que jamais nécessaires face à notre monde, esclave de nouvelles idoles : le Confort, l’Argent, le Pouvoir, la Science.
A.L.

02/11/2009

Une année pour le sacerdoce; message du Saint Curé d'Ars pour aujourd'hui.


Homme de prière
De longs moments devant le tabernacle, une véritable intimité avec Dieu, un abandon total à sa volonté, un visage transfiguré… autant d’éléments qui touchaient ceux qui le rencontraient et laissaient percevoir la profondeur de sa vie de prière et de son union à Dieu. Ce fut sa grande joie et le lieu d’une véritable amitié avec Dieu : « Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie ». Une amitié qui sous-entend une réciprocité, comme deux morceaux de cire, précisait M. Vianney, qui fondus ensemble ne peuvent plus être séparés ou identifiés ; ainsi en est-il de notre âme avec Dieu quand nous prions…
Au cœur, l’Eucharistie célébrée et adorée
« Il est là » s’exclamait le Saint Curé en regardant le tabernacle. Homme de l’Eucharistie, célébrée et adorée : « Il n’y a rien de plus grand que l’Eucharistie » s’exclamait-il. Ce qui le touchait peut-être le plus, fut de constater que son Dieu était là, pour nous, présent dans le tabernacle : « Il nous attend ! ». La prise de conscience de la présence réelle de Dieu dans le Saint-Sacrement fut peut-être une de ses plus grandes grâces et une de ses plus grandes joie. Donner Dieu aux hommes et les hommes à Dieu, le sacrifice eucharistique devint très vite le cœur de ses journées et de sa pastorale.
Hanté par le Salut des Hommes
C’est peut-être cela qui résume le plus ce qu’a été le Saint Curé pendant ses 41 ans de présence à Ars. Hanté par son propre salut et celui des autres, tout spécialement de ceux qui venaient à lui ou dont il avait la charge. Comme Curé, Dieu lui “demandera des comptes”, disait-il. Que chacun puisse goûter la joie de connaître Dieu et de l’aimer, de savoir qu’Il nous aime… ainsi œuvrait sans relâche M. Vianney.
Martyr du confessionnal
À partir de 1830 des milliers de personnes viendront à Ars pour se confesser à lui, plus de 100 000 la dernière année de sa vie… Jusqu’à 17 heures par jour, rivé dans son confessionnal pour réconcilier les hommes avec Dieu et entre eux, le Curé d’Ars est un véritable martyr du confessionnal, soulignait Jean-Paul II. Pris par l’amour de Dieu, émerveillé devant la vocation de l’homme, il mesurait la folie qu’il y avait à vouloir être séparé de Dieu. Il voulait que chacun fût libre de pouvoir goûter à l’amour de Dieu.
Au cœur de sa paroisse, un homme social
« On ne sait ce que le saint Curé n’a pas fait comme œuvre sociale » rapporte un de ses biographes. Voyant en chacun de ses frères le Seigneur présent, il n’aura de cesse que de les secourir, les aider, apaiser les souffrances ou les blessures, permettre à chacun d’être libre et heureux. Orphelinat, écoles, attentions aux plus pauvres et aux malades, infatigable bâtisseur,… rien ne lui échappe. Il accompagne les familles et cherche à les protéger de tout ce qui peut les détruire (alcool, violence, égoïsme …). Au cœur de son village, il cherche à prendre en compte l’homme dans toutes ses dimensions (humaine, spirituelle, sociale).
Patron de tous les Curés de l’univers
Béatifié en 1904, il sera déclaré la même année, le 12 avril, patron des prêtres de France par saint Pie X. En 1929, quatre ans après sa canonisation, le Pape Pie XI le déclarera “patron de tous les Curés de l’univers”. Le Pape Jean-Paul II ne dira pas autre chose en rappelant à trois reprises, que « le Curé d’Ars demeure pour tous les pays un modèle hors pair, à la fois de l’accomplissement du ministère et de la sainteté du ministre ». « Oh que le prêtre est quelque chose de grand ! » s’exclamait Jean-Marie Vianney, car il peut donner Dieu aux hommes et les hommes à Dieu ; il est le témoin de la tendresse du Père envers chacun et l’artisan du salut. Le Curé d’Ars, un grand frère dans le sacerdoce, près de qui chaque prêtre du monde peut venir confier son ministère ou sa vie sacerdotale.
Un appel universel à la sainteté
« Je te montrerai le chemin du Ciel » avait-il répondu au petit berger qui lui montrait la route d’Ars, c’est-à-dire, je vais t’aider à devenir un saint. « Là où les saints passent, Dieu passe avec eux » précisera-t-il plus tard. Ultimement il invite chacun à se laisser sanctifier par Dieu, à prendre les moyens de cette union à Dieu, ici-bas et pour l’éternité.
Publié sur le site"Année du sacerdoce"; cliquer sur le titre pour y accéder.

01/11/2009

Les Actes des Apôtres: appels de Dieu pour aujourd'hui

Un nouveau livret diocésain de la Parole de Dieu : « Les Actes des Apôtres : appels de Dieu pour aujourd’hui » est en préparation.
En lien avec « l’année sacerdotale » proposée par le Pape Benoit XVI, sans oublier nos préoccupations et celles de notre Église au début du 3ème millénaire, ce livret va présenter les grands appels de Dieu qui rythment le livre des Actes des Apôtres.Il est divisé en 3 parties présentant 12 récits différents où l’appel de Dieu retentit.
1) Le Seigneur appelle chacun personnellement. Pierre et Simon le Magicien : Actes 8,1-25 Philippe et l’eunuque Éthiopien : Actes 8,26-40 La conversion de Paul : Actes 9,1-31 Pierre et Corneille : Actes 10,1-48
2) Le Seigneur appelle à vivre en Église. Le groupe des Sept : Actes 6v1/7 l’appel du Macédonien (Actes 16 v6/10) l’hospitalité de Lydie (Actes 16 v11/15), la délivrance d’une jeune servante, (Actes 16 v16/22, une Pentecôte en prison (Actes 16 v 25/34). La libération de citoyens romains (Actes 16 v 35/40) Envoi de Paul et de Barnabé : Actes 13v 1/3 Le Testament de Paul : Actes 20v 17/38
3) Le Seigneur appelle à partir des situations et des événements. Paul, Barnabé et l’infirme d’Iconium : Actes 14,8-18 Paul à Athènes : Actes 17,16-34 Paul et les exorcistes juifs : Actes 19,11-20 Le naufrage de Paul : Actes 27,13-44
Les chrétiens qui voudront se retrouver avec d’autres pour approfondir leur foi auront donc le choix. Soit parcourir l’ensemble des textes. Soit choisir une partie. (4 textes) Soit choisir un ou plusieurs textes dans chaque partie. Chaque texte comporte des commentaires de chaque verset, des questions pour une réflexion personnelle, des questions pour une réflexion en groupe, une prière et un espace pour des notes personnelles ainsi que des textes annexes et divers témoignages actualisant les passages des Actes.
Où trouver ce livret ? Pour les paroisses, seulement, ce livret sera disponible, à partir du 20 novembre.Il sera aussi en vente dans les librairies religieuses et de catéchèse.
(communiqué publié sur le site du diocèse)