14/11/2009

33ème dimanche ordinaire B


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 13,24-32.

Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « En ces temps-là, après une terrible détresse, le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat.Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l'homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, de l'extrémité de la terre à l'extrémité du ciel.
Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l'été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l'homme est proche, à votre porte.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant au jour et à l'heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.

Quelques éléments de réflexion...
Dans le texte de S. Marc il y a d’abord les mauvaises nouvelles: «Les terribles détresses, le soleil qui s’obscurcit, la lune qui perd son éclat...» Et Marc s’y connaissait en mauvaises nouvelles. La persécution de Néron a failli faire disparaître l’Église naissante : le premier pape, Pierre, a été crucifié la tête en bas, Paul a eu la tête tranchée, les chrétiens de Rome ont été brûlés vifs dans les jardins du Vatican qui faisait alors partie du domaine impérial de l’empereur Néron. En l’an 70, Israël est détruit, le temple rasé, les Juifs survivants dispersés à travers le monde.
Il n’y a rien de nouveau dans tout cela. Ce sont les malheurs et les souffrances de tous les jours, les malheurs et les souffrances de tous les temps : guerres, tremblements de terre, feux de forêts, famines, violences, désastres naturels, épidémies, chômage, pédophilie, prostitution, foyers séparés, scandales de toutes sortes, maladies qui tôt ou tard deviennent terminales. […]
Dans toute période de l’histoire, comme dans toute famille, dans toute vie, il y a une saison d’automne, suivie de la froidure, et du gel hivernal. Chacun de nous peut faire une liste des moments difficiles, des malheurs qui frappent nos familles! Mais ce n’est pas la fin de l’histoire, nous dit Jésus […]
Pendant la période d’incertitude dans laquelle nous vivons, il faut savoir découvrir les signes positifs, les germes d’espérance : l’aspiration à la paix et à la fraternité universelle, la recherche de la justice sociale et de la solidarité, la coopération internationale, la reconnaissance des droits humains, la parité entre les femmes et les hommes, le désir de la diffusion de la vérité etc
.
St. Pierre a prononcé l’une des plus belles phrases du Nouveau Testament lorsqu’il a demandé aux chrétiens de son temps :
«Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous, à tous ceux qui vous le demanderont. Mais que ce soit avec douceur et respect.» (1 Pierre 3, 15) ...
...Le texte d’aujourd’hui est une invitation non à la peur mais à l’espérance.

( Extraits du commentaire du Père Yvon-Michel Allard, SVD Canada )


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