Du vendredi 4 mars 18h30 au
Samedi 5 mars 12h00
Jubilé de la Miséricorde en l'église de Bidos
18h30 Prière de louange et Eucharistie
du vendredi 20h au samedi
12h00
Adoration eucharistique
Possibilité
de recevoir le Sacrement de Réconciliation.
Les
œuvres de miséricorde corporelles : donner à manger aux affamés, donner à boire
à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers,
assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts.
Les
œuvres de miséricorde spirituelles : conseiller ceux qui sont dans le doute,
enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner
les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour
les vivants et pour les morts.
8.
Le regard fixé sur Jésus et son visage miséricordieux, nous pouvons accueillir
l’amour de la Sainte Trinité. La mission que Jésus a reçue du Père a été
de révéler le mystère de l’amour divin dans sa plénitude. L’évangéliste
Jean affirme pour la première et unique fois dans toute l’Ecriture : « Dieu
est amour » (1 Jn 4, 8.16).
Cet amour est désormais rendu visible et tangible
dans toute la vie de Jésus. Sa personne n’est rien d’autre qu’amour, un
amour qui se donne gratuitement. Les relations avec les personnes qui
s’approchent de lui ont quelque chose d’unique et de singulier.
Les signes
qu’il accomplit, surtout envers les pécheurs, les pauvres, les exclus,
les malades et les souffrants, sont marqués par la miséricorde. Tout en
Lui parle de miséricorde. Rien en Lui ne manque de compassion.
10.
La miséricorde est le pilier qui soutient la vie de l’Eglise.
Dans son action
pastorale, tout devrait être enveloppé de la tendresse par laquelle on
s’adresse aux croyants. Dans son annonce et le témoignage qu’elle donne face
au monde, rien ne peut être privé de miséricorde. La crédibilité de
l’Eglise passe par le chemin de l’amour miséricordieux et de la compassion.
L’Eglise « vit un désir inépuisable d’offrir la miséricorde ».
Peut-être avons-nous parfois oublié de montrer et de vivre le chemin de la
miséricorde.
D’une part, la tentation d’exiger toujours et seulement
la justice a fait oublier qu’elle n’est qu’un premier pas, nécessaire et
indispensable, mais l’Eglise doit aller au-delà pour atteindre un but
plus haut et plus significatif.
D’autre part, il est triste de voir combien
l’expérience du pardon est toujours plus rare dans notre culture. Même le
mot semble parfois disparaître.
Sans le témoignage du pardon, il n’y a
qu’une vie inféconde et stérile, comme si l’on vivait dans un désert.
Le
temps est venu pour l’Eglise de retrouver la joyeuse annonce du pardon. Il
est temps de revenir à l’essentiel pour se charger des faiblesses et des
difficultés de nos frères. Le pardon est une force qui ressuscite en vie
nouvelle et donne le courage pour regarder l’avenir avec espérance.
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