C’est aujourd’hui une belle
fête qui passe trop inaperçue :
la fête du Sacré Cœur de
Jésus :
l’extraordinaire amour de
Dieu pour chacun et chacune d’entre nous,
révélé par Jésus Christ, et
signifié par son cœur.
On pourrait dire qu’en Jésus
Christ, Dieu nous aime de tout son cœur.
On pourrait même aller plus
loin :
Dieu nous aime de tout son
cœur, tel que nous sommes.
Un peu comme des parents
n’attendent pas que leur
enfant ait 20 sur 20 à l’école pour l’aimer.
Mais sont toujours là pour
l’encourager à faire mieux.
Et pour lui montrer qu’il est
capable de faire mieux.
Dans la 2de lecture, la 1ere
lettre de Saint Jean,
nous avons entendu la
définition de Dieu : « Dieu est Amour. »
Nous existons par ce que Dieu
nous a créé.
Il nous a créé parce qu’il
nous aime.
Il a mis dans notre cœur la
capacité à aimer.
Et c’est un juste retour des
choses de l’aimer, d’abord, lui.
Un jésuite, le Père Varillon,
disait non seulement : « Dieu est Amour »,
mais allait jusqu’à
dire : « Dieu n’est qu’amour ».
Je m’étais posé la question
de savoir si l’on pouvait aller jusque là.
Mais voici ce que Sainte
Thérèse de Lisieux a écrit
au dos d’une image de
Noël :
« Je ne puis craindre un
Dieu qui s’est fait pour moi si petit. Je l’aime !
Car il n’est qu’amour et
miséricorde ! »
(Thérèse de Lisieux, œuvres
complètes p 624)
Dieu est ce Père qui nous
aime avec un cœur de mère.
C’est pour expliquer pourquoi
il mange avec des pécheurs
que Jésus raconte l’histoire
de ce père miséricordieux,
qui a peur que son fils,
parti au loin, soit mort.
Et qui en même temps, le
guette sans cesse sur le chemin.
L’amour n’est pas toujours
logique !
L’amour veut le bien de
l’autre.
Dieu est ce bon berger qui
cherche sa brebis égarée
jusqu’à ce qu’il la trouve.
Il est comme cette femme qui
balaie sa maison
jusqu’à retrouver la pièce
égarée.
Il est ce Père qui ne sera
pleinement père,
que lorsque son fils sera
revenu auprès de lui.
Cet amour de Dieu envers nous
est tellement incroyable
pour nos esprits humains,
que nous avons eu besoin
comme d’une piqure de rappel.
C’était en France au 17°
siècle, près de Lyon.
Sainte Marguerite Marie était
religieuse Visitandine à Paray le Monial.
Le Seigneur Jésus lui a
découvert, pour nous tous,
les secrets d’amour de son cœur.
Voici ce qu’elle a entendu :
« Voici ce Cœur qui a
tant aimé les hommes. »
Plus près de chez nous, au
19° siècle, Saint Michel Garicoïtz,
un Basque qui a eu le bon
goût de vivre en Béarn, a fondé à Betharram
les prêtres du Sacré Cœur de
Jésus.
Plus près de nous encore dans
le temps
a été construite à Paris la
Basilique du Sacré Cœur de Montmartre.
Et elle a été consacrée il y
a 100 ans. C’est donc cette année son jubilé.
En cette période de Covid 19,
les évêques Français qui l’ont pu,
ont prié dans cette basilique
la semaine dernière, le 8 juin dernier.
Ils ont renouvelé ensemble
la consécration de notre pays
au Sacré Cœur de Jésus.
Plus modestement, nous avons
fait de même,
ici à Oloron, dans notre
Cathédrale.
Nous avons chanté les Litanies
du Sacré Cœur de Jésus,
avant de nous joindre à cette
prière
de consécration de au Sacré
Cœur de Jésus,
signe de l’amour infini de
Dieu pour nous révélé en Jésus.
Le thème de l’année jubilaire
du Sacré Cœur à Paris
est le message de Jésus que
nous essayons de vivre jour après jour.
Jésus nous dit : « Venez
à Moi ! » Amen.
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