Oui, Dieu guérit aujourd’hui! (Témoignage de
Christine)
À 48 ans, j’apprends que je suis
atteinte de la maladie de Parkinson. Pendant quelques jours je n’ai plus envie de rien….puis la vie
est plus forte et commence le combat.
Pourtant, je ne peux plus prier.
Alors, je me laisse porter pendant au moins deux ans, essayant aussi de cacher
mon état aux collègues.
En 2005, 3 ans plus tard,
devant réduire mon temps de travail, je décide d’aller me baigner à Lourdes pour demander ma guérison.
Le 7 octobre, attendant mon
tour aux piscines, les frères dominicains viennent nous porter la communion. J’en
suis surprise et très émue.
Je sens la délicatesse et la
discrétion de tous ces bénévoles qui ne veulent pas se mettre entre DIEU et
nous, les malades.
Le lundi, ma collègue de
travail me dit : « Ce qui me frappe le plus, c’est que tu te ressers
de ton bras gauche ».
Un souvenir revient à mon
esprit. A Lourdes, après m’être baignée, j’ai rencontré une dame qui montait
péniblement les marches pour aller à la chapelle de l’Immaculée Conception, et
sans hésiter, je lui ai présenté mon bras gauche que je cachais toujours car
atrophié et tremblant. C’était ma 1ère guérison.
Du sacrement des malades au Pardon
Le 11 février 2007, je demande au prêtre
de ma paroisse s’il y a une préparation pour recevoir le sacrement des malades. Sa
réponse « Vous l’aurez ! » me surprend.
.Qu’y
avait-il dans l’Evangile que je n’acceptais pas ?
Le Christ mort pour moi ! Cela
me contrariait.
Ne comprenant rien, je dis au Seigneur:
si tu veux qu’on passe par le pardon, d’accord !
En même temps, en cette période
de Carême, remonte de mon cœur, une brouille avec ma sœur. J’ai versé beaucoup
de larmes mais, j’ai dû avouer au Seigneur que je n’arrivais pas à dépasser ma
rancœur.
Il fallait faire quelque chose,
alors j’ai invité ma sœur à la cérémonie du sacrement des malades qui s’est
déroulée en paroisse à 15 heures lors de la messe du Dimanche de la Miséricorde
Divine.
Après la cérémonie, devant le
tombeau de mon père, je me surprends à dire : « père, je te demande pardon. »
Pourquoi ? Je ne suis pas
fâchée avec mon père !
N’ayant toujours pas trouvé la réponse, le mardi voilà que tout à coup
je comprends mais je ne peux pas l’expliquer : Mais je suis pardonnée !
Alors physiquement, en une fraction de seconde, je sens quelque chose
sortir de moi et… je m’aperçois que la rancœur a disparu de mon cœur. De
nouveau, l’AMOUR A PRIS PLACE !
Mais alors Seigneur, on reçoit tout, même le pardon pour le donner.
Je suis incapable de pardonner sans TOI, passer
du non-amour à l’Amour, c’est le passage de la Mort à la Vie.
Un dimanche, en paroisse on
chante:
« Ecoute la voix du Seigneur, prête l’oreille de ton
cœur » ; j’aime la musique, le chant, mais je ne me rappelle jamais les
paroles… je retiens un seul mot : douce.
Un autre dimanche, même chant, le
mot audace me frappe puis une
troisième fois, rejoins ton frère :
c’est le déclic !
Dans le même temps, une
commerciale sonne à ma porte et grand hasard, elle connaît ma sœur à qui elle
me demande de lui transmettre son bonjour. La même semaine, ma mère me dit : « Ta sœur a demandé de tes
nouvelles ! »
Douce
Audace
Rejoins ton frère
Un bonjour à transmettre
OK
SEIGNEUR ! J’y vais cet après-midi. Et je me suis réconciliée avec ma
sœur.
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1) Voir dans Actes des apôtres
chapitre 20 Verset 35 :
Il y a plus de bonheur à donner
qu’à recevoir.
Cette phrase n’a pas été conservée
par les Évangiles.
2) DIVES IN MISERICORDIA de Jean
Paul II
Celui qui donne devient plus
généreux lorsqu’il se sent payé en retour par celui qui accepte son don ;
réciproquement, celui qui sait recevoir le don avec la conscience que lui aussi
fait du bien en l’acceptant, sert pour sa part la grande cause de la dignité de
la personne, et donc contribue à unir les hommes entre eux d’une manière plus
profonde.
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