22/05/2012

ORDINATION DIACONALE DE SEBASTIEN LESCA


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L'abbé Sébastien LESCA, né en 1972, a été ordonné diacre en vue du sacerdoce par Mgr Marc AILLET, le Dimanche 13 mai 2012 en la Cathédrale Sainte-Marie d'Oloron.
Beaucoup de monde, prêtres, diacres, paroissiens et amis se sont réunis ce  jour-là pour accompagner de leurs prières l'abbé Sébastien Lesca. 
Il restera pendant son année diaconale au service des paroisses Saint Jacques du Piémont- Gurmençon et  la Trinité d'Oloron

 L'abbé Sébastien LESCA s'est d'abord dirigé vers la voie professionnelle dans l'action vente puis a suivi le parcours PROJET proposé par la province pour les vocations et est entré au Séminaire de Bordeaux.


28/02/2012

Message du Saint-Père pour le Carême en 2012

 

17 mars 2009 : Le Pape Benoît XVI pendant la cérémonie d'accueil à l'aéroport international de Yaoundé, Cameroun, Afrique
«Faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes» (Lettre aux Hébreux 10, 24)

Frères et sœurs,
Le Carême nous offre encore une fois l'opportunité de réfléchir sur ce qui est au cœur de la vie chrétienne : la charité. En effet, c'est un temps favorable pour renouveler, à l'aide de la Parole de Dieu et des Sacrements, notre itinéraire de foi, aussi bien personnel que communautaire. C'est un cheminement marqué par la prière et le partage, par le silence et le jeûne, dans l'attente de vivre la joie pascale.
Cette année, je désire proposer quelques réflexions à la lumière d'un bref texte biblique tiré de la Lettre aux Hébreux : « Faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes » (10, 24).
pour lire la suite sur le site de l'Eglise catholique en France, cliquez ICI

12/02/2012

Quand la lèpre monte à la tête.

Les anciens mettaient les lépreux à l'écart. Aujourd'hui la lèpre se guérit mais d'autres catégories sociales, d'autres personnes sont menacées de marginalisation.

Monseigneur Rouet, après avoir rappelé le sort réservé jadis aux personnes atteintes de la lèpre, évoque comment, aujourd'hui encore, la fraternité est atteinte.

"L'homme est un être étrange ! Par son corps, il existe grâce à des limites qui l'individualisent et l'empêchent de disparaître. Mais sa vie ne se développe qu'en tirant de l’extérieur les aliments, les vêtements et la protection. La conscience vivante grandit par les contacts, les échanges, donc par des relations. Enfermée dans Babel, l'humanité se prive des champs nourriciers et des caravanes opulentes. Qui, de l'extérieur, donnerait un nom à ces prisonniers d'eux-mêmes (Gn 11,4) ? 
La diversité des langages ouvre la féconde diversité des cultures dont aucune n'épuise les capacités humaines.

Entre l'intérieur et l'extérieur de l'histoire d'un être ou d'un groupe, en ce point de jonction et d'échange, se situe la mince pellicule de la peau. Elle protège l'identité particulière et favorise l'osmose avec le milieu ambiant. Une maladie de la peau perturbe les échanges chez l'individu et dans la société.

 Jusqu'à 1873, date à laquelle Hansen découvrit l'origine virale de la lèpre, le fléau résumait à lui seul toutes les atteintes à la communication entre humains, aussi bien en Mésopotamie et dans le monde biblique, que dans les pays autour de la Méditerranée. Elle fut « le mal des Croisades ».

Les termes qui le désignent (la lèpre veut dire « la blanche », couleur des cadavres) sont éloquents. En grec, la racine désigne l'acte d'éplucher, de peler, de racler ; bref, d'enlever la peau. Dans la Bible, le verbe primitif souligne le fait de se répandre, comme se vide un étang, se disperse un trésor, s'écoule la sève d'un arbre. Victime d'une liquéfaction de lui-même, le lépreux était rigoureusement exclu de la société. On l'appelait « le produit du mal » : une force maléfique avait pénétré en lui pour se déverser sur le groupe. Tenue pour très contagieuse et pour se transmettre par voie sexuelle, la lèpre dissolvait de l'extérieur un corps solide. Les peurs légitimes ou irrationnelles se concentraient en elle. Elle représentait l'impureté ~ radicale : le mélange mortel de la vie et de la décomposition, du propre et du sale, de l'innocence et de la culpabilité. Touché en son existence même, le peuple de la Bible confiait aux prêtres le soin de s'en occuper car, danger suprême, elle menaçait le coeur même de sa cohésion.  ~

Le Christ envoie parfois le lépreux qu'il guérit vers les prêtres (Lc 5,14) afin qu'ils réadmettent cet homme dans la vie sociale. Outre sa parole qui soigne, Jésus ose toucher le malade (Lc 5,13).
 Il va même jusqu'à prendre au désert la place de cet exclu (Mc 1,45). Le Christ se rend présent et « la lèpre le quitta » (Mc 1,42) : notons cette évaporation du mal.


Que reste-t-il aujourd'hui de cette description, au temps où, en Europe du moins, la lèpre se guérit ? Comme symbole des peurs primitives, elle fourmille encore, aussi virulente. Nous retiendrons quatre symptômes.

Les anciens ignoraient l'origine de cette maladie et les traitements afférents. Notre temps est plus savant et mieux armé. Il n'empêche voici cette femme que son mari a abandonnée quand il a appris qu'elle avait un cancer. Sans parler du Sida qualifié de « lèpre moderne », bien des maladies provoquent des peurs irrationnelles qui conduisent à l'isolement. On n'affuble plus les malades d'habits spéciaux pour lépreux, mais on les couvre de silence et de solitude. Il est encore des maladies qu'on tait. Sans parole, comment nourrir l'échange entre humains ? La technique qui soigne ne remplace pas la parole qui guérit en replaçant dans le dialogue social.

La « peau» de notre société est malade. Celle-ci rejette à l'extérieur de son corps ceux par qui elle craint sa dissolution : les étrangers ne lui sont pas directement utiles. Car notre société se construit autour du rendement rapide, de l'adaptation accélérée. Celui qui ne tient pas le rythme de plus en plus soutenu reste en marge. Il est un temps « assisté » (Les autres assistent à sa survie pour qu'il ne trouble rien), mais il ne produit aucune plus-value. En trop. Les autres, étrangers affamés, persécutés de divers régimes écrasants, sont accusés de troubler notre ordre, de corrompre notre identité (on est toujours trop nombreux - n'est-ce pas ? - à partager les valeurs produites). Méditons alors ce récit : entre Samarie assiégée et mourant de faim et l'armée qui l'encercle, errent quatre lépreux. Ce sont eux qui découvrent la fuite des ennemis et, en messagers de salut, l'annoncent à la ville (2 R 6,24-7,20). L'avenir se lève au-delà des murs.

Avilissante, la lèpre crispait les esprits. Même si, depuis longtemps, des coeurs charitables s'occupaient des lépreux, la société se figeait contre eux. Les corps qui s'affaissaient durcissaient les comportements de rejet. Le mou et le dur : intéressant à noter dans une époque où l'émotion sert de politique, mais où la dureté financière est impitoyable ; où les médias reluisent de glamour et de paillettes, mais où l'isolement individualiste provoque dépressions et repli sécuritaire. Jamais autant de mollesse de réflexion n'a produit autant de dureté d'exclusion... À force de sentimentalisme, on ne sait plus aimer.

Devant la lèpre, les anciens se sentaient impuissants, incapables de trouver une solution. Notre temps manque cruellement de projets. Une législation pléthorique, des politiques à courte vue flattent une identité confinée dans l'immédiat. C'est la fraternité qui est atteinte. Alors le Christ qui se rend présent révèle le chemin pour que, dans les esprits et les attitudes, la lèpre nous quitte. Car si elle vient de nous et s'écoule de nous, un Autre seul peut nous en purifier.

+ Albert Rouet
Archevêque Emérite de Poitiers

28/12/2011

 Publié dans La Croix  17-18 décembre 2011 

Teilhard et l’incarnation du Christ
Henri Madelin, Service jésuite européen


Le P. Teilhard de Chardin n’a pas fini de féconder notre pensée et de stimuler notre foi, surtout en ce temps liturgique où grands et petits s’émerveillent en contemplant la crèche.
Le P. Martelet et le P. de Lubac ont su mettre en valeur l’originalité de sa présentation du mystère de l’incarnation (1). Ce jésuite, « pèlerin de l’avenir » , écrit, l’année de sa mort, dans le carnet de retraite qu’il tient fidèlement : « Je vais au-devant de Celui qui vient. » Comme Élie, comme le Christ dans l’Évangile, il appelle sur lui le feu, « le feu qui était au commencement », « le feu capable de tout pénétrer ».
Ce passionné de Dieu est en même temps un passionné du monde. Il a exploré et arpenté notre planète toute sa vie. Pour lui, les anciennes représentations de notre univers doivent s’effacer pour laisser place à une nouvelle vision qu’il a pressentie avant beaucoup d’autres et qui renouvelle toutes les dimensions de la foi pour le croyant d’aujourd’hui. Aux yeux de l’homme contemporain en effet, l’univers est un long processus d’expansion continue. Après avoir découvert l’espace dans la foulée d’hommes de science comme Copernic et Galilée, nous sommes en présence de deux abîmes, celui du passé et de l’avenir et celui de l’infime et de l’immense. La création postule, selon Teilhard, l’existence d’un centre unificateur ; on la voit se déployer comme « un grand geste continu, espacé sur la totalité du temps ; elle dure encore et, incessamment bien qu’imperceptiblement, le monde émerge au-dessus du néant », comme un « tout spécifique doué d’une puissance de développement organisé ». Le cosmos n’est pas figé dans un équilibre statique, il est le produit d’une Union créatrice, attirée vers un point de rencontre ultime appelé point Oméga et le Christ est « l’axe et le sommet » de cette « maturation » universelle.
C’est en suivant les lois de cette cosmogénèse que nous pouvons mieux comprendre ce que signifie pour nous la nativité du Christ. « Comme la création (dont elle est la face visible), l’incarnation est un acte coextensif à la durée du monde. » Pour Dieu, s’incarner dans un monde en évolution, c’est y naître. Or, comment y naître, sinon à partir d’une personne et au terme de longues préparations en Israël et de novations dans le cours des multiples civilisations et cultures humaines. D’où cette splendide méditation que l’on peut lire dans Mon Univers en 1924 :
« La petitesse du Christ dans son berceau et les petitesses bien plus grandes qui ont précédé son apparition parmi les hommes ne sont pas seulement une leçon morale d’humilité. Elles sont d’abord l’application d’une loi de naissance et, consécutivement, le signe d’une emprise définitive de Jésus sur le Monde. (…) Les prodigieuses durées qui précèdent le premier Noël ne sont pas vides du Christ, mais pénétrées de son influx puissant. C’est l’agitation de sa conception qui remue les masses cosmiques et dirige les premiers courants de la biosphère. C’est la préparation de son enfantement qui accélère les progrès de l’Instinct et l’éclosion de la pensée sur Terre. Ne nous scandalisons plus, sottement, des attentes interminables que nous a imposées le Messie. Il ne fallait rien moins que les labeurs effrayants et anonymes de l’homme primitif, et la longue beauté égyptienne, et l’attente inquiète d’Israël, et le parfum lentement distillé des mystiques orientales, et la sagesse cent fois raffinée des Grecs pour que sur la tige de Jessé et de l’humanité la fleur pût éclore. Toutes ces préparations étaient cosmiquement, biologiquement, nécessaires pour que le Christ prît pied sur la scène humaine. Et tout ce travail était mû par l’éveil actif et créateur de son âme en tant que cette âme humaine était élue pour animer l’Univers. Quand le Christ apparut entre les bras de Marie, il venait de soulever le Monde. »
Le Christ peut être appelé «  Christ évoluteur » puisque l’incarnation se continue au fil des temps. C’est ce qu’annoncent saint Paul et saint Jean dans leurs écrits. C’est ce que précise Teilhard dans La Vie cosmique datée de 1916 : « Depuis que Jésus est né, qu’Il a fini de grandir, qu’Il est mort, tout a continué de se mouvoir parce que le Christ n’a pas achevé de se former. Il n’a pas ramené à lui les derniers plis de sa Robe de chair et d’amour que lui forment ses fidèles. Le Christ mystique n’a pas atteint sa pleine croissance, ni donc le Christ cosmique. L’un et l’autre, tout à la fois, ils sont et ils deviennent ; et dans la prolongation de cet engendrement est placé le ressort ultime de toute activité créée. Le Christ est le Terme de l’Évolution, même naturelle, des êtres ; l’Évolution est sainte. »
« L’attente, nous rappelle le P. Teilhard dans Le Milieu divin , est la fonction chrétienne par excellence. »

(1) cf. Cardinal Henri de Lubac, La Pensée religieuse du P. Pierre Teilhard de Chardin, Cerf, 2002, p. 27-31
et Gustave Martelet, Teilhard de Chardin, prophète d’un Christ toujours plus grand, Lessius, 2005, p. 51-65.

Message de Noël de Monseigneur Aillet

     

                         Laissez-vous réconcilier avec Dieu !

          L’année 2011  s’achève sur un bilan contrasté, dans un monde où l’inquiétude tend à l’emporter.
  •  Ce que les occidentaux ont appelé le « printemps arabe », où une formidable aspiration à la liberté s’est révélée à la face du monde, semble avoir été confisqué par la victoire électorale des partis islamistes, assombrissant d’autant le sort des chrétiens déjà victimes de tant de discriminations et de persécutions. 
  • Les efforts louables des pays de la communauté européenne, gravement confrontés à la crise financière, pour faire prévaloir entre eux la solidarité, se heurtent à un souci excessif de sauver l’euro, avec des conséquences économiques et sociales qui pèsent lourdement sur les plus pauvres, comme l’indique le rapport annuel du Secours catholique. 
  • Le processus de paix au Pays basque, avec l’annonce de l’arrêt définitif de la lutte armée, unanimement saluée, n’en laisse pas moins des plaies ouvertes: la souffrance des familles tant des victimes de la violence que des prisonniers politiques.
  • En Afrique, réservoir de jeunesse et « continent de l’Espérance », selon l’expression du Pape Benoît XVI, la famine, la guerre, la corruption et l’exploitation insolente des pays riches ou émergents continuent de sévir, tandis que l’Europe, marquée par un hiver démographique persistant, s’enfonce dans la dépression. Il semble même ici que l’on n’aime pas la jeunesse : on tue les enfants avant leur naissance, on traque les personnes handicapées jusque dans le ventre de leur mère, on brouille médiatiquement, voire légalement, les repères familiaux nécessaires à la structuration de la personne en croissance, on peine à garantir un avenir aux jeunes, on ne sait plus répondre à leur quête légitime de sens. 
  • Le laïcisme ambiant, avec ses relents de manifestations antichrétiennes, cherche à expulser Dieu de la vie des personnes et des sociétés, prétendant même construire un paradis sans lui. L’expérience montre pourtant qu’un monde sans Dieu devient un enfer, où prévalent les égoïsmes, la division dans les familles, la haine entre les personnes et les nations, le manque d’amour, de joie et d’espérance.

C’est sur ce fond de crise et d’inquiétude que nous nous apprêtons à célébrer la fête de Noël.

Tandis qu’à l’instar de l’empereur Auguste voulant démontrer sa puissance « en ordonnant de recenser toute la terre » (Lc 2, 1), les financiers et les hommes d’Etat s’agitent, les partis et les candidats entrent en campagne en vue des prochaines élections, avec l’intention de sauver un avenir que tous estiment gravement compromis, nos yeux se tournent vers l’humble crèche où l’Enfant de Bethléem, pauvre et fragile, s’offre une nouvelle fois à notre adoration !
La justice et la paix n’adviendront qu’au moyen de la réconciliation : une réconciliation entre les hommes et les nations qui passe par une démarche de guérison intérieure que seul le Christ Jésus peut accomplir dans les cœurs. C’est vrai pour la résolution des conflits en Afrique, pour l’Europe en recherche d’unité politique, pour l’accomplissement du processus de paix au Pays basque : seule une purification intérieure peut permettre de vraies réconciliations et établir les conditions durables de la justice et de la paix. Mais cela n’adviendra pas sans Dieu ! Et c’est là notre espérance : « Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame son nom : ‘Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix’ » (Is 9, 5). « Car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né, emmailloté et couché dans une crèche » (Lc 2, 10-12). Alors : venez, adorons-le !
Saint et joyeux Noël à tous !
+ Marc AILLET,
Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.

17/12/2011

Le sacrement du pardon

Recevoir le pardon au nom de Dieu.

Un miracle de Jésus nous montre la réalité du pardon reçu de la part de Dieu. C'est l'épisode du paralysé pardonné et guéri (Matthieu 9, 2-8 = Marc 2, 3-12 = Luc 5,18-26). Jésus dit au paralysé « Tes péchés te sont pardonnés », scanda­lisant son entourage : « Quel est cet homme qui dit des blas­phèmes ? Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Alors Jésus guérit le paralysé : « pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur terre le pouvoir de pardonner les péchés », suscitant cette réaction de la foule: "Aujourd'hui, nous avons vu des choses extraordinaires." Aujourd'hui, nous n'avons peut-être pas fait de grands progrès depuis l'époque de Jésus: «Moi, je me confesse directement à Dieu.» Ce qui reprend la réaction des contemporains de Jé­sus : « Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Pourtant, Jésus nous montre qu'il a « sur terre le pouvoir de pardonner les péchés » A sa suite, les prêtres, sans prétendre être parfaits, ont reçu ce trésor au service de leurs frères et sœurs : donner le pardon de la part de Dieu. Passerons-nous à côté de ce bonheur ?
Abbé Jean-Marie Barennes
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Célébrations pénitentielles avec absolution individuelle.


Je veux recevoir le sacrement  Lundi 19 décembre: 15 h Sainte Marie

 Jeudi 22 décembre: 19h Notre Dame.

Permanence des confessions. Vendredi 23 décembre

 Notre Dame de l0h à 12h

 Sainte Marie de 15h à 17h

14/09/2011

                 Soignants... Soignés...






« Je vois qu'il est en bonnes mains », dis-je à une infirmière au moment de quitter mon mari peu avant son opération.
« Ce ne sont pas les miennes qui comptent, me répond-elle, c'est celles du chirurgien. »
Oui, certes ! Mais, si une telle modestie appelle l'admiration, elle appelle aussi à en dire davantage :
Que seraient les mains du chirurgien sans l'équipe qui l'assiste, et la longue chaîne des intervenants de toute sorte ? Que pourrait le service le plus  "pointu" si personne n'y assurait le ménage ?
On pourrait établir ainsi une longue liste...
Tout séjour en hôpital, pour soi-même ou un proche, peut faire constater, en ce temps de souffrance, l'importance de toutes les « petites mains », affectées aux diverses tâches, qui prennent en compte le malade tout au long de la journée... et de la nuit.
Qu'il s'agisse des personnels médicaux ou infirmiers, kinés, brancardiers, ou de ceux des services de nettoyage et de distribution des repas, sans oublier les services administratifs, on est le plus souvent très agréablement surpris de voir qu'à la compétence technique s'ajoutent beaucoup de chaleur humaine, d'attentions et de délicatesse, qui ne se pensent pas comme telles la plupart du temps, mais qui sont bien, néanmoins, des fleurs authentiques de la charité, c'est-à-dire d'un amour mutuel enraciné dans celui du Christ. « Dieu n'a pas de mains, il n'a que nos mains... »
Ce n'est pas toujours aussi satisfaisant ? C'est vrai. Qui n'a pas eu parfois le sentiment d'être « traité à la va-vite », de n'être qu'un numéro ? Mais qui ne sait la pression, la surcharge, que connaît aussi tout service hospitalier ? C'est bien dans une compréhension réciproque des difficultés de chacun que peut se trouver le réconfort d'une entraide efficace.
C'est pourquoi notre prière pour les malades englobe en même temps ceux qui les soignent, en remerciant le Seigneur de nous les envoyer, et en lui demandant de leur donner la force nécessaire pour s'acquitter avec cœur de leur difficile métier d'artisans de la santé.
                                                             A.J.D.(de la Paroisse La Trinité)


26/08/2011

  Une rentrée nouvelle.


Nouvelle ? Oui ! Parce qu’elle n’a encore jamais existé : chaque siècle, chaque année, chaque jour s’avancent. Ils sont nouveaux, puisque nous ne les avons pas encore vécus … Ils se présentent en pages blanches, sur lesquelles chacun… et l’humanité entière marquent leurs empreintes. Ainsi, nous disposons d’un pouvoir, mais aussi de responsabilités indéniables.

Quels pouvoirs et responsabilités, à notre courte échelle ? Cette rentrée, nous pouvons l’accueillir avec rancœur ou avec joie, avec nos énergies et nos reculs, avec nos peurs ou notre espérance. Et tour à tour, sans doute, avec des dispositions changeantes ou contradictoires.
 Choisissons de l’aborder sereinement avec confiance : sur le sable, vagues et marées avancent et reculent inlassablement. Mais la mer garde l’horizon de son infini.
En cette rentrée 2011, notre journal « Bonne Nouvelle », veut comme toujours soutenir nos bonnes volontés. Grâce à une générosité "multipliée" par quelques lecteurs, il a pu vivre jusqu’à ce jour, et ce, depuis trente ans! 
Aujourd’hui, hélas, ses finances sont à bout de souffle. Que faire ? Plus rien ? Ou tout commencer ? Une rentrée, c’est comme une aurore sur un jour tout neuf.

Ou devons-nous admettre qu’au lieu d’une aurore, c’est le coucher de soleil qui s’étend sur ce journal ? Celui-ci aura tenté modestement, au fil des trimestres,  de maintenir des liens   ou d’en tisser de nouveaux, mais va-t-il devoir s’arrêter avec le prochain numéro ?

Quoi qu’il en soit, il revient à chacun, individuellement et dans ses communautés d’Eglise, de rester plus que jamais le témoin vivant de l’Evangile. Si nous manquons de « support papier », nous ne manquons jamais du « support mutuel » entre humains, sur la route que Dieu trace devant nous, inlassablement.

Alors quelles décisions pour cette rentrée ? – «Voici, dit Dieu, que je fais toutes choses nouvelles » (Ap.21,5) 
                                                                    C.A. (article publié dans le journal paroissial Bonne Nouvelle)                                                                                               

19/08/2011



PRIERE POUR LES MORTS DE LA GUERRE. 



Seigneur, Dieu de bonté et de miséricorde,
tu nous as envoyé ton fils Jésus-Christ pour nous apporter le salut et la vie,
 prends pitié de tous nos frères qui nous ont quittés dans les circonstances tragiques de la guerre !

Nous te prions pour ceux qui t'ont connu, aimé, servi donne-leur ce que, de toute la force de leur espérance chrétienne, ils ont tant désiré durant leur séjour ici-bas.

Nous te prions pour ceux qui ne t'ont pas connu,
mais qui t'ont cherché toute leur vie dans l'inquiétude et l'angoisse de leur âme, et qui ne t'ont trouvé que dans la mort.

Nous te prions enfin pour ceux qui ne t'ont ni connu, ni même cherché, et que, cependant, tu n'as cessé d'aimer.[...]

Prends pitié, Seigneur, des uns et des autres ! Ils sont tous tes enfants.

[ extrait du Missel du soldat 1960)

14/08/2011

Poèmes dédiés à MARIE



Je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aime




01/08/2011

                LAMENTATIONS DU DERNIER BANC
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Ce texte est d'un Curé de paroisse en Suisse. Le texte a été laissé
tel quel : références à des paroisses de la région, expressions particulières.
                    Si le langage peut avoir des frontières, l'humour n'en a pas !


Ô vous qui rentrez dans cette église, ayez pitié
         Du dernier banc, vers le pilier.
Pourquoi, sur moi, vous acharner toujours ?
Quitte à vous serrer comme les pains dans un four ?
Suis-je plus moelleux, plus confortable; moins anonyme,
Que mes frères de devant pourtant du même millésime ?
            À moins qu'en souvenir du publicain de l'Évangile,
           Vous ne restiez près de la porte, à cause de votre foi fragile !
                   Est-ce par souci d'humilité

   Que vous restez près du bénitier ?
             Si quelqu'un guignait par  la fenêtre
   On pourrait croire que vous avez peur du prêtre.
                      Parfois pour m'alléger la tâche,
                 Les curés font des remarques et se fâchent.
                          « Avancez, que diable, le Bon Dieu veut vous voir! » 
                      Mais, le dimanche suivant, sur mon séant

                                 Tous reviennent choir !
                  Un curé de ma connaissance; puisqu'il était à Massonqex,

                    A. Grimentz, avait inscrit :
        «Les 10 premiers bancs sont chauffés ! »
    Votre curé d'aujourd'hui au sermon ne dira rien,
  Mais comme je le connais, il n'en pense pas moins !
              Un jour passant près de moi,
                Il m'a confié tout bas :
        « Pauvre banc, le jour où tu seras vide:
                j'aurai pas mal de rides
                   Excusez-moi pour ces quelques épines –
              Mais ma planche est si lisse que j'ai grise mine
                                                      Abbé M. CARRAUX, Massongex, Suisse

13/06/2011

              Mr l'Abbé Albert LAHAILLE: 60 ans de sacerdoce!!



Lundi 27 juin à11h- L'abbé Albert Lahaille célèbrera ses 60 ans de sacerdoce avec tous les prêtres jubilaires à la Cathédrale Sainte Marie de Bayonne. Messe présidée par Mgr Marc Aillet.

Vous êtes tous invités à entourer de votre présence ou/et de votre prière le très apprécié jubilaire.


Merci à l'abbé Albert Lahaille pour sa fidélité au Christ, à l'Eglise et son témoignage discret et humble.

28/05/2011

Marie, à travers toi Dieu nous parle
(Auteur : Pape Jean-Paul II)

Notre Dame de la transparence,
en toi et à travers toi Dieu nous parle :
donne-nous un coeur simple,
remplis-nous d'allégresse.


O Vierge du ''Oui'' et du Magnificat,
rends nos coeurs transparents comme le tien.



Notre Dame de l'humilité,
cachée dans la foule, enveloppée dans le mystère
aide-nous à porter la Bonne Nouvelle au monde 
et à nous immerger dans le mystère du Christ
pour en communiquer quelque chose à nos frères.

Notre Dame de la fidélité,
Toi qui sans cesse recherchais le visage du Seigneur,
Toi qui as accepté le mystère
et qui l'as médité dans ton coeur,
Toi qui as vécu en accord avec ce que tu croyais
Toi qui fus l'exemple même de la constance 
dans l'épreuve comme dans l'exaltation,
aide-nous à tenir nos engagements
en bons et fidèles serviteurs,
jusqu'au dernier jour de notre vie sur terre.


19/04/2011

La VIE après la vie



 A l’heure où j’écris ces lignes, un cataclysme s’abat sur le Japon ; la mémoire du déluge refait surface. Des réacteurs nucléaires répandent leur invisible terreur ; le cauchemar de l’Apocalypse hante les esprits. Déjà circulent sur internet des prédictions chiffrées ; tremblement de terre + tsunami + nucléaire = explosion finale. Elle a, nous dit-on, commencé son compte à rebours : les derniers jours sont arrivés. « Convertissez-vous » proclament certains ; « trop tard » répondent les autres.
Comment ne pas être accablé par ces images dévastatrices, par cette accumulation de souffrances qui renvoient les nôtres au niveau des inconvénients mineurs. A ce malheur sans nom, s’ajoutent les combats fratricides en Côte d’Ivoire, les attaques contre des civils en Libye, les victimes des soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte et ces milliers de pauvres jetés sur les routes de l’exil.
Pour une fois Dieu semble avoir été épargné. On aurait pu lui attribuer les conséquences des catastrophes naturelles. « Que fait-il ton Dieu ? ». On préfère parler des risques encourus par une région dont on connaissait les dangers sismiques ou de despotismes trop longtemps tolérés parce qu’ils arrangeaient bien nos affaires.
Devant un tel désastre on reste sans voix. Face à ces soubresauts de l’histoire, on observe un silence plutôt gêné.
Par ailleurs, comment ne pas admirer la retenue des populations sinistrées, cette forme de pudeur qui s’exprime dans les attitudes et les mots, le sens du devoir de ceux qui exposent leurs vies pour préserver celles des autres?
 Comment ne pas vibrer avec ces jeunes révoltés, saluer le courage de ceux qui, aujourd’hui encore, préfèrent la liberté à la vie ?
 Comment ne pas s’indigner de l’indécente fortune des pharaons modernes et trembler pour ceux qui affronteront d’autres dictatures ?
Mais pourquoi faut-il que chaque siècle connaisse des oppressions infâmes? Pourquoi l’expérience passée ne sert-elle jamais au présent ?
 Et si un jour la révolte à mains nues échouait sur le mur de la violence?
 Et si les ruines et les maux nous enlevaient toute envie de redresser la tête ? Et si la terre n’avait plus d’autre perspective qu d’être un tombeau à ciel ouvert ?
La pensée de Teilhard de Chardin qui voyait l’avenir du monde comme une montée irrésistible vers une humanité spirituelle, la théorie de Marx qui préparait des lendemains qui chantent semblent s’être perdus dans les logiques financières déconnectées du simple bon sens. Le sommeil des idéologues n’est troublé que par des rêves de comptables. Alors faut-il désespérer ?
Depuis la nuit des temps les hommes scrutent le sens de la vie. Certains pensent même que cette recherche est vaine et qu’il n’y a aucun sens.
La terre?  Un astre refroidi à la merci d’un soleil lui-même éphémère.
L’être humain ? Dès sa naissance programmé pour mourir, un fétu de paille sur un océan de hasards. Alors à quoi bon chercher une lumière! Les événements confirment cette sombre hypothèse.
Et pourtant les hommes relèveront les ruines, défieront encore les tsunamis, chercheront à mieux maîtriser l’atome, résisteront aux oppressions de toutes sortes. Comme s’ils savaient par un instinct divin que la Vie passerait la vie, que la mort ne pouvait pas l’engloutir à jamais. Les Chrétiens croient, en effet, que la mort et le mal se sont, un certain Vendredi, épuisés sur la croix, ne pouvant faire pire que ce que les hommes ont, eux-mêmes, accompli ce jour- là. Ils ont refusé la source même de la Vie, ils ont voulu définitivement éradiquer le Don de Dieu en scellant son tombeau. Mais le deuxième don, le pardon du Père, la pierre n’a pas pu le retenir. Le tombeau s’est ouvert et il est devenu berceau d’une naissance nouvelle.
 Le Christ est ressuscité !
Les cimetières peuvent recouvrir la terre ; ce sont désormais des cimetières de tombes ouvertes.
 C’est peut être la bonne nouvelle qu’échangent, tous les matins, deux petites hirondelles juchées sur leur fil.
A leur façon, elles anticipent un joyeux  ALLELUIA !

Abbé Jean Casanave.